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Zurich presque éliminé, YB nage en plein doute

La campagne européenne du FCZ touche (déjà) à sa fin. [Steffen Schmidt]
La campagne européenne du FCZ touche (déjà) à sa fin. - [Steffen Schmidt]
Le FC Zurich n'a plus le droit à l'erreur s'il entend poursuivre son aventure en Europa League. La mission s'annonce ardue face à Villarreal, leader du groupe et net vainqueur des Zurichois il y a quinze jours en Espagne. YB, victorieux du Napoli à Berne lors de la dernière journée, tentera de ramener quelque chose de son voyage à San Paolo.

Avec un seul petit point obtenu contre Mönchengladbach, le FCZ n'a guère brillé dans cette campagne européenne. La faute à une opposition relevée, mais aussi à un faux départ à Chypre face à l'Apollon Limassol qui n'a jamais été digéré (3-2). "Nous nous sommes battus nous-mêmes", regrette encore aujourd'hui l'entraîneur Urs Meier. Puis le bon nul contre Gladbach (1-1) a été suivi d'une défaite logique à Villarreal, où les limites du collectif zurichois sont apparues.

A l'heure de recevoir l'actuel huitième de la Liga, les chances de qualification sont déjà quasi nulles pour Zurich. Mais Urs Meier ne veut en tout cas pas baisser les bras en laissant de côté l'Europa League pour se concentrer sur le championnat. Il a donc demandé à ses joueurs d'évoluer au même niveau que face à Mönchengladbach pour enfin décrocher un premier résultat positif face à un club espagnol.

Quelle attitude de YB à Naples?

La saison d'YB est pour l'heure une grande inconnue. Capables du pire, comme du meilleur, les Bernois sont passés par tous les états d'âme ces derniers mois.

La situation est paradoxale pour Uli Forte, qui a toujours martelé que la priorité du club bernois allait au championnat. Or Young Boys se situe déjà à onze points du leader Bâle et sept de Saint-Gall, qui occupe le troisième rang de la Super League, objectif minimum des Bernois. En Europa League en revanche, les joueurs de la capitale restent sur ce succès de prestige face à Naples qui les a propulsés co-leaders du groupe I en compagnie des Napolitains et du Sparta Prague (tous six points). Le cas du Slovan Bratsilava semble lui déjà réglé.

L'heure est donc à l'inconnue dans les rangs des Young Boys à l'heure d'affronter Naples dans son San Paolo. Sachant que la mission s'annonce complexe, Uli Forte pourrait d'ailleurs être tenté de ménager l'un ou l'autre de ses meilleurs éléments.

"La défaite contre Vaduz a fait très mal et nous n'avons pas pu savourer la préparation de ce match spécial", regrette Forte. Compte tenu du résultat du match "aller" face aux Italiens, ce match reste néanmoins "un dessert, en quelque sorte", lâche l'entraîneur bernois.

si/bond

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