Tout ou presque reste ouvert dans ce groupe A. Pour Mönchengladbach (9 points) et Villarreal (8), qui affronte Limassol (3) à Chypre, un nul suffit pour la qualification. Zurich (7), lui, doit gagner. Le vainqueur de la Coupe de Suisse est déjà bien heureux d'avoir à disputer cette "finale" de groupe, obtenue in extremis grâce à deux succès d'affilée. A l'aller au Letzigrund, Zurich et Mönchengladlach étaient restés dos à dos (1-1).
Lucien Favre est bien sûr parfaitement préparé pour affronter un FCZ qu'il a entraîné de 2003 à 2007. Il ne faut pas compter sur lui pour verser dans l'excès de confiance: "Zurich n'a rien à perdre, contrairement à nous. C'est une très bonne équipe, même si elle a connu quelques difficultés récemment", dit-il. Le technicien vaudois s'attend à affronter une formation extrêmement motivée.
Gladbach dur à battre chez lui
Dans son antre du Borussia-Park, Gladbach séduit la plupart du temps, en marquant beaucoup de buts tout en en encaissant peu. La belle machine a cependant paru s'enrayer en novembre, avec trois défaites successives qui ont vite eu fait d'inciter les médias à évoquer une "mini-crise". A ce rappel, Lucien Favre hoche la tête: "Ils (les journalistes) exagèrent!", s'offusque-t-il. Son équipe a donné la meilleure des réponses en battant Hertha Berlin le week-end dernier (3-2), histoire de repartir du bon pied.
Lucien Favre semble se plaire dans son environnement. "Ici, ça fonctionne bien. C'est difficile de trouver un meilleur club." Plus de 40'000 spectateurs sont attendus jeudi, dans une enceinte qui a accueilli plus de 51'000 spectateurs de moyenne sur les quatre dernières saisons. Le Borussia est aujourd'hui exempt de dettes et a même enregistré un bénéfice de 15,2 millions d'euros (18,5 millions de francs) en 2013.
Zurich relève le défi. "Pour nous, c'est un moment historique. Il nous faudra prendre du plaisir. Nous allons tout faire pour gagner", clame son génial capitaine Yassine Chikhaoui. Le FCZ aura besoin que son créateur tunisien soit au top pour avoir une chance. L'équipe manque d'expérience internationale. "Les jeunes ont du talent, mais ils ont encore besoin de temps", note Chikhaoui.
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si/bond
Alain Nef déclare forfait
Une victoire en Allemagne serait le meilleur moyen d'accélérer l'apprentissage. Mais il faudra le faire sans le patron de la défense Alain Nef, forfait en raison d'un refroidissement qui l'a mis sur le flanc.