"Ce ne sera pas facile, mais on va tout faire pour saisir notre chance", affirme le boss bernois, qui dispose d'un effectif quasi complet puisque seul Matias Vitkieviez n'est pas disponible.
Everton plutôt bon à prendre
Neuf fois champion d'Angleterre (dernier titre en 1987), Everton ne dispute pas une saison à la hauteur des attentes, malgré plusieurs internationaux anglais, belges ou américain. L'autre club de Liverpool, encore 5e en 2013/14, ne figure actuellement qu'au 12e rang, avec seulement cinq points d'avance sur la zone de relégation. "Ils sont classés sous leur valeur", remarque Uli Forte. "Ils possèdent de très bonnes individualités, comme un Lukaku payé 28 millions de livres à Chelsea l'été dernier. Ils sont solides défensivement et savent rapidement enchaîner en mode attaque."
Le capitaine Steve von Bergen a aussi analysé son futur adversaire. "C'est très solide derrière. Lors des six derniers matches de Premier League, ils n'ont encaissé que trois buts", remarque-t-il.
YB sur la pente ascendante
Les Bernois traversent une période faste. Invaincus en Super League depuis neuf matches, ils occupent désormais le 2e rang. Et sur la scène européenne, c'est encore plus impressionnant: YB a gagné ses sept dernières rencontres à domicile. Lors de la phase de groupes, Slovan Bratislava (5-0), Naples (2-0) et Sparta Prague (2-0) ont été dominés et n'ont pas réussi à marquer. Un tel scénario serait idéal pour le club suisse avant le retour dans une semaine à Goodison Park.
Uli Forte pense que la pelouse artificielle du Stade de Suisse constituera un avantage pour les siens. "J'espère que les Anglais vont la détester." Ce que le mentor bernois ne sait pas, c'est que son homologue Roberto Martinez se méfie justement de cet aspect. C'est pourquoi les joueurs d'Everton se sont entraînés cette semaine à Widnes, dans la banlieue de Liverpool, sur un terrain artificiel utilisé par l'équipe de rugby à XIII des Widnes Vikings.
si/bond