Young Boys se retrouve une nouvelle fois le dos au mur à Bakou (18h00). S'ils veulent atteindre leur premier objectif de la saison, ils doivent absolument s'imposer contre Quarabakh Agdam et effacer la consternante défaite (0-1) concédée au match aller dans un Stade de Suisse aux trois quarts vides.
Le succès 3-1 arraché sur la pelouse de Tourbillon dimanche à Sion a donné le signe que les Bernois étaient toujours en vie. Mais rien ne sera facile en Azerbaïdjan pour les joueurs alémaniques, qui chercheront à décrocher leur quatrième qualification depuis 2010 en phase de groupes de l'Europa League.
Harald Gämperle est toujours à la tête de l'équipe bernoise après le limogeage d'Uli Forte. Il ne sait que trop que son avenir n'est pas dans ses propres mains. Il est dépendant du résultat et des personnes. Il est à la barre comme intérimaire jusqu'au 31 août. Tout reste ouvert après le match de Bakou et le déplacement dimanche à Zurich contre Grasshopper.
Sforza demande concentration et efficacité
Pour Thoune, atteindre la phase de groupes est important sur le plan financier. Cela pourrait lui rapporter jusqu'à deux millions de francs et permettre de vivre une fin de saison sans soucis d'ordre pécuniaire. Mais sur le terrain, il s'agira de gommer le handicap de deux buts concédé il y a une semaine dans la capitale tchèque.
L'entraîneur Ciriaco Sforza donne sa recette pour créer l'exploit. "Nous devons être plus concentrés et moins nonchalants et vouloir marquer à tout prix", a dit l'ancien international. Jusqu'ici, son équipe a souvent peiné à se montrer efficace, et elle a aussi démontré une fragilité défensive inquiétante. "Contre le Sparta, nous ne devrons nous permettre aucune erreur", avertit Sforza. Thoune devra donc réussir un match parfait pour passer le cap (19h30).
si/adav