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Birama Ndoye: "J'étais KO à la fin du match"

Ndoye (ici au duel face à Clément Chantôme) s'est montré étincelant. [Thierry Breton]
Ndoye (ici au duel face à Clément Chantôme) s'est montré étincelant. - [Thierry Breton]
Les joueurs et les membres du staff du FC Sion ont naturellement affiché un large sourire après le succès probant 1-0 contre les Girondins à Bordeaux. Une victoire qui place les Valaisans dans une position idéale pour une qualification en seizièmes de finale de l'Europa League.

BIRAMA NDOYE (FC Sion/excellent): Nous avons débuté de manière solide. Nous avons joué les uns pour les autres, réussi à produire sur la pelouse ce que le coach nous a demandé de faire.

Ma blessure? Cela n'a pas été facile. J'ai dû beaucoup travailler. J'ai passé du temps sur le banc, c'est normal. Mais l'entraîneur a toujours gardé confiance en moi. Pour ce match, il m'a demandé d'être agressif. Physiquement ça allait, mais à la fin j'étais KO. La sélection sénégalaise? Bien sûr, je l'espère un jour. Cela viendra si je continue à bien jouer. Il faut se montrer patient et travailler.

Lacroix: "Carlitos me l'avait dit"

LEO LACROIX (FC Sion/très bon): C'est incroyable ce que l'équipe a fait ce soir. C'était important pour une personne, le coach. Nous avons joué un peu pour lui offrir ce succès. Mon but? Je ne suis pas passé loin plusieurs fois en championnat. Là, en plus, Carlitos m'avait dit qu'il me mettrait une passe de but. Il doit avoir des dons de prophète (rires).

Pourquoi j'ai sauté dans les bras d'Amar (ndlr: Amar Boumilat, entraîneur-assistant et préparateur physique)? Nous avons longtemps travaillé cela ensemble. Il me faisait rester parfois après l'entraînement pour bosser sur les coups de pied arrêtés. Je voulais le remercier pour tout ce qu'il fait.

Ziegler: "concentration plus grande"

RETO ZIEGLER (FC Sion/très bon): C'est important pour nous et le foot suisse. Même si rien n'est encore atteint, nous faisons déjà un joli parcours. Nous communiquons bien ensemble. En championnat, nous le faisons peut-être un peu moins, nous disons peut-être un mot en moins. En Europe, la concentration est sans doute plus grande.

Le président du FC Sion n'est pas encore pleinement satisfait, il espère voir son club réagir en Super League. [EQ Images - Thierry Breton]
Le président du FC Sion n'est pas encore pleinement satisfait, il espère voir son club réagir en Super League. [EQ Images - Thierry Breton]

CHRISTIAN CONSTANTIN (FC Sion/président): Nous avons fait un match solide. Nous sommes bien placés, à nous de bien finir. J'espère que le public valaisan va voir la force de cette équipe et venir encore plus la soutenir. Quant aux joueurs, j'espère qu'ils sortiront aussi leurs tripes dimanche (Sion-GC à 13h45). Car en championnat, ils m'en font des vertes et des pas mûres.

Tholot: "plan de jeu respecté"

DIDIER THOLOT (FC Sion/coach): Nous avons respecté notre plan de jeu qui était de bien fermer l'intérieur, car nous savions que les Bordelais utilisaient beaucoup les dédoublements, afin de les bloquer et de leur faire oublier leur principe de jeu au cours du match.

C'était important pour mes joueurs, c'était important pour moi de gagner. On a fait un joli pas vers l'exploit de s'extraire de cette poule. Mon expulsion? J'ai côtoyé Khazri quand j'étais assistant à Bastia (2014, adjoint de Claude Makélélé). Je l'ai vu hors de lui, j'ai mis la main pour l'empêcher d'aller plus loin. J'espère que les images me blanchiront.

Diabaté: "ne pas baisser les bras"

CHEICK DIABATE (Bordeaux/attaquant): Il fallait gagner ce soir. C'est une période difficile et elle n'a pas commencé aujourd'hui. Mais bon... On prend un but, on ne marque pas même si on a des occasions, il y a le carton rouge. Il ne faut pas baisser les bras, je ne vois pas d'autre solution que de travailler. Si on gagne un ou deux matches, la roue va tourner.

JEAN-LOUIS TRIAUD (Bordeaux/président): C'est fatigant de revivre les mêmes matches. Sion nous a montré ce soir ce qu'il faut faire pour gagner. Cela passe par une bonne organisation. Il ne faut pas capituler, se réveiller, aller en Valais pour gagner et donc se donner les moyens de le faire.

Bordeaux, Ludovic Perruchoud - Twitter @LPerruchoud

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