"Nous sommes confrontés à un défi très compliqué", souligne l'entraîneur rhénan Urs Fischer qui sera privé de sa "perle" Breel Embolo, suspendu. "Mais j'ai le sentiment que nous pouvons être capables de relever vraiment tous les défis qui nous sont proposés." Le souvenir lumineux du seizième de finale contre l'AS Saint-Etienne permet à l'entraîneur de tenir un tel discours. Personne n'a oublié cette fin de match de folie et le but de la qualification de Luca Zuffi dans le temps additionnel alors que tout semblait perdu.
Eviter d'encaisser
La mission première du FC Bâle sera de garder sa cage inviolée. L'affrontement contre Saint-Etienne a souligné, une fois de plus, l'importance cruciale des buts inscrits à l'extérieur. Malgré la valeur de son contingent, la formation dirigée par le bouillant Unai Emery n'a pas gagné cette saison une seule rencontre sur la route en Liga, en Ligue des Champions et en Europa League. En revanche dans son fief de Pizjuan, les Andalous sont redoutables. Ils ont notamment aligné une série de quinze victoires. Ils ont, aussi, réussi l'exploit de battre le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus.
"Nous sommes parfaitement préparés. Le renvoi du match de dimanche à Lugano ne fut pas une mauvaise chose pour nous", poursuit Urs Fischer. Un Urs Fischer qui sait que le danger principal pourrait venir de Kevin Gameiro. Le Français a déjà inscrit 19 buts cette saison. Il rêve de briller en Europa League pour, pourquoi pas, convaincre Didier Deschamps de l'intégrer dans sa liste des vingt-trois sélectionnés pour l'Euro.
Oublier la déconfiture de Valence
"Séville est une équipe qui possède de grandes individualités", reconnaît Renato Steffen. "Nous devrons jouer d'une manière extrêmement compacte". Et vaincre aussi une sorte de signe indien. Le transfuge des Young Boys ignore peut-être que le passé du FC Bâle contre les clubs espagnols est presque cauchemardesque: deux victoires en seulement seize parties. Un passé qui s'est "alourdi" il y a deux ans, avec cette élimination mortifiante contre le FC Valence en quart de finale de l'Europa League. Victorieux 3-0 au Parc Saint-Jacques, le FCB s'était incliné 5-0 en Espagne. "Mais voilà, c'est du passé", tranche Renato Steffen.
ats/bond
Europa League, tirage des 8es de finale (10-17 mars)
Shakhtar Donetsk (UKR) - Anderlecht (BEL)
Bâle (SUI) - FC Séville (ESP)
Villarreal (ESP) - Bayer Leverkusen (GER)
Athletic Bilbao (ESP) - Valence (ESP)
Liverpool (ENG) - Manchester United (ENG)
Sparta Prague (CZE) - Lazio Rome (ITA)
Borussia Dortmund (GER) - Tottenham (ENG)
Fenerbahçe (TUR) - Sporting Braga (POR)