"La veille du match à Valence, j'étais malade. L'après-midi avant le match, encore pire. Je n'avais pas bonne mine sur le banc", a raconté l'Italien à la Gazzetta dello Sport.
L'Atalanta avait battu l'équipe espagnole 4-3 pour ce huitième de finale retour à huis clos qui avait permis au club de Bergame de passer en quarts pour sa première participation à la CL.
Le coronavirus se propageait déjà en Europe et faisait des ravages dans le nord de l'Italie, notamment à Bergame qui a été l'une des villes les plus durement touchées par la pandémie.
N'ayant pas de fièvre, Gasperini n'a pas été hospitalisé et n'a fait un test qu'il y a 10 jours, confirmant qu'il avait bien eu le Covid-19.
Le match aller de l'Atalanta contre Valence (remporté 4-1), qui a fait se déplacer 40'000 supporters de Bergame à Milan où se disputait la rencontre, a été pointé par plusieurs experts comme un important foyer de contamination.
ats/adav
Gasperini a craint pour sa vie
"C'était le 10 mars. Les deux nuits suivantes à Zingonia (centre d'entraînement de l'Atalanta, ndlr) j'ai peu dormi. Je n'avais pas de fièvre mais je me sentais éreinté, comme si j'avais 40 de fièvre", raconte Gasperini (62 ans).
"Une ambulance passait toutes les deux minutes. Il y a un hôpital à côté. On se croyait dans un pays en guerre. Le soir, je pensais 'si je vais là-bas, qu'est-ce qui va m'arriver?'"
"Je ne peux pas m'en aller maintenant, j'ai tellement de choses à faire... je le disais en rigolant, pour alléger les choses. Mais je le pensais vraiment", témoigne l'entraîneur.