"Ce tournoi pourrait être intéressant dans le futur, mais je ne pense pas que nous puissions le faire, car le calendrier est trop dense et nous devons garder en tête les ligues nationales", a expliqué le Slovène. Il s'exprimait au lendemain de l'ouverture de ce "Final 8", organisé dans cette forme novatrice en raison du coronavirus.
"Le calendrier est simplement trop plein", a-t-il poursuivi. "Je ne sais pas quand insérer un tournoi d'une semaine ou deux en mai. Je pense que c'est impossible."
Matches sur terrain neutre, fin du format aller-retour et rencontres à élimination directe: voici comment l'UEFA a choisi de clore sa Ligue des champions, interrompue par la pandémie, avec une finale programmée le 23 août à l'Estadio da Luz. Mais pas question pour Ceferin de maintenir un tel format à l'avenir, ni d'ailleurs l'an prochain malgré la présence toujours inquiétante de la pandémie.
"Je suis optimiste par nature et je pense que les choses iront mieux l'année prochaine, que nous pourrons retrouver le football normal, le bon vieux football avec des spectateurs (...) Nous nous adapterons, mais je suis sûr que le monde ne peut pas s'arrêter pour toujours à cause de ce virus (...) Donc non, nous n'avons pas de plan pour faire la même compétition l'année prochaine", a-t-il expliqué, promettant tout de même de commencer en septembre à "discuter du futur du football européen".
ats/jfk
Ceferin compte sur des stades remplis à l'Euro en 2021
Aleksander Ceferin a assuré ne pas se poser la question du maintien d'un huis clos sanitaire l'été prochain à l'Euro, alors que mis à part la France, où une jauge maximale de 5.000 personnes est autorisée dans les stades (sauf dérogation), la plupart des grands pays européens de football organisent pour l'heure des rencontres sans public. "Nous aurons des spectateurs dans les stades": l'Euro-2020, reporté à 2021 en raison du coronavirus, devrait pouvoir se dérouler avec du public et sans modification du format éclaté dans douze villes, a estimé jeudi le président de l'UEFA Aleksander Ceferin dans un entretien à l'AFP.