Sacrés duels en huitièmes de finale, mardi

Un double duel anglo-italien (Inter-Manchester et Arsenal-Rome)
et un alléchant Lyon-Barcelone: la Ligue des champions revient avec
un programme somptueux. Le tout alors que les tendances de la
première moitié de saison semblent s'infléchir, pour corser le
suspense.



L'OL, qui s'est longtemps cherché cette saison, retrouve son
efficacité et son aisance en tête du championnat de France alors
que le Barça connaît ses premiers problèmes depuis six mois. Tenus
en échec par le Betis à Séville (2-2), les Barcelonais ont enchaîné
par une défaite à domicile contre l'Espanyol dans le derby catalan
(1-2).



Le Barça reste toutefois favori, avec ses joyaux Eto'o et Messi.
Mais Lyon, qui prépare ce match depuis longtemps, rêve d'un exploit
qui ferait beaucoup pour sa popularité.

Mourinho contre Ferguson

Manchester United, le tenant du titre, et
l'Inter se présentent eux en pleine forme, accompagnés d'une
saisissante impression de puissance. Les Interistes planent sur la
Serie A (9 points d'avance sur la Juve) comme les Red Devils (7
points de mieux que Liverpool), et chaque équipe compte dans ses
rangs un diamant: Cristiano Ronaldo et Zlatan Ibrahimovic.



Ce choc est aussi celui entre Jose Mourinho, de retour en
Angleterre où il a été deux fois champion avec Chelsea (2005 et
2006), et Alex Ferguson, deux managers qui aimaient bien
s'asticoter.

Djourou sur le banc

Arsenal et la Roma n'en sont eux pas au même degré de forme. Les
Italiens sont revenus dans la course à la prochaine Ligue des
champions (à 2 pts de la 4e place) alors que les Gunners s'en
éloignent (à 6 pts de la 4e place). Les coéquipiers de Totti
partent légèrement favoris face à une formation anglaise dans
laquelle Johan Djourou ne devrait pas figurer d'entrée de jeu,
Arsène Wenger préférant la paire axiale Touré-Gallas.



Reste enfin le match entre outsiders qui promet un quart de
finaliste plus ou moins inattendu: l'Atletico Madrid ou Porto. Les
Espagnols, malménés en Liga cet hiver ce qui a coûté sa place à
Javier Aguirre, remplacé par Abel Resino piétinent toujours (une
seule victoire en championnat lors de leurs huit derniers matches).
Après un début de saison hésitant, Porto a quelque peu pris ses
aises au Portugal, où il devance de 4 unités le Benfica.



si/ag