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Le FC Zurich ne veut pas crier victoire

Djuric et ses coéquipiers bientôt dans la cour des "grands".
Djuric et ses coéquipiers bientôt dans la cour des "grands".
Au lendemain d'un succès sans appel 3-0 à Ventspils, les joueurs de Zurich restent calmes. A l'instar de leur entraîneur Bernard Challandes, aucun ne veut encore parler de qualification acquise pour la Ligue des champions.

Fidèle à son personnage, Bernard Challandes ne songe pas encore
au jackpot de 20 millions de francs qui récompensera la
qualification du FC Zurich pour la prochaine Ligue des Champions.
«Rien n'est encore acquis», clame l'entraîneur du FCZ au
lendemain de la victoire 3-0 à Riga face à Ventspils qui permet au
club du Letzigrund de rêver en couleur.



La prudence était encore de mise dans le discours du Neuchâtelois
lorsque l'éventualité de retrouver le Milan AC, qui avait barré la
route l'an dernier au FCZ en Coupe de l'UEFA, était évoquée.
«Bien sûr, nous espérons affronter un tel adversaire,
reconnaît-il. Une confrontation aussi relevée nous servira pour
progresser. Mais comme je l'ai déjà dit, nous ne sommes pas encore
qualifiés».
Mais comment le FCZ pourrait-il tout perdre mardi
à St-Gall contre un adversaire dont la valeur, selon Bernard
Challandes, s'approche d'un candidat à la relégation en Super
League?

"Nous avons retrouvé le vrai FCZ"

Ses joueurs tiennent le même discours. Aucun n'osait déjà crier
victoire. «Nous avons fait un pas énorme. C'est tout»,
lâchait Johan Vonlanthen. «Nous devons témoigner de la même
rigueur au match retour. On ne sait jamais ce qui peut se produire
en football
, remarque Eric Hassli. Heureusement, je crois
que nous avons su tirer les leçons du match aller contre
Maribor».




A Riga, le FCZ n'était plus l'équipe qui avait été piégée au
Letzigrund par les Slovènes. «Défensivement, nous sommes
devenus beaucoup plus rigoureux depuis quelques semaines»,

lâche Silvan Aegerter. «Nous avons retrouvé le vrai FCZ,
se félicite Bernard Challandes. Notre pressing, notre
engagement et notre faculté de conserver le ballon en ligne médiane
m'ont plu».
L'entraîneur ne formulait qu'un seul regret: un
certain déchet dans le dernier geste. «A 4-0, l'affaire aurait
été pliée, définitivement !»
, glisse-t-il comme pour se faire
peur une dernière fois.



si/alt

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