Lyon bat Liverpool et s'approche des 1/8

Liverpool se retrouve au fond du trou dans le groupe E de la
Ligue des champions. Lors de la 3e journée, les Reds ont été battus
2-1 par Lyon et occupent la 3e place, à six points de l'OL et à
trois de la Fiorentina, victorieuse 4-3 à Budapest contre
Debrecen.



Les Anglais ont ouvert la marque par Benayoun en fin de première
mi-temps, mais ils ont subi l'égalisation de Gonalons (72e).
Liverpool, en crise de confiance, n'a ensuite jamais semblé en
mesure de pouvoir aller arracher une victoire qui était pourtant
plus que nécessaire. Au contraire, ce sont les Français qui
ont



obtenu les trois points sur un contre assassin conclu par Delgado
(91e).

Crise chez les Reds

Cette défaite, qui est la quatrième consécutive subie par les
Reds, les plonge dans une sérieuse crise. Il faut remonter à mars
1987 pour trouver trace d'une pareille série noire dans la longue
histoire du club. Toutes compétitions confondues, Liverpool a déjà
perdu six matches cette saison, alors que l'équipe n'avait été
battue que cinq fois au total sur l'ensemble de l'exercice
2008/09.



Ce revers compromet sérieusement les chances de qualification pour
les 8es de finale. Un échec à ce stade de la compétition
constituerait une première sous l'ère Benitez débutée à l'été
2004.



Rafael Benitez avait récupéré son capitaine Gerrard, mais était
toujours privé de Torres, ainsi que de Johnson, blessé à
l'échauffement. Par la force des choses, le manager espagnol
faisait confiance aux jeunes: Kelly (19 ans) débutait sur le côté
droit de la défense, alors que le Français Ngog (20 ans) se plaçait
à la pointe de l'attaque.



On s'apercevait rapidement des problèmes actuels des Reds,
incapables de poser le jeu et d'aller porter le danger dans la
surface adverse. L'OL passait tout près de prendre l'avantage sur
une tête de Lisandro (10e) sauvée avec brio par Reina.

Gerrard out

La situation semblait s'aggraver pour
Liverpool quand Gerrard devait sortir à la 25e sur blessure. Lyon,
à son tour, perdait un de ses piliers, Cris étant sévèrement touché
à la tête après un contact avec le genou de Kuyt (32e). Le
défenseur brésilien tentait de continuer, mais devait jeter
l'éponge après l'ouverture du score signée Benayoun (41e), qui
profitait d'un tir lointain d'Aurelio. Dans la foulée, Lloris
sauvait Lyon en effectuant un arrêt stupéfiant sur une tête
d'Aurelio.

Lyon égalise

En seconde période, Lloris réalisait une nouvelle parade
décisive sur une tête de Kuyt (60e). Mais au fil des minutes, Lyon
parvenait à évoluer plus haut dans le terrain, mettant la pression
sur la défense rouge qui reculait de plus en plus. Elle finissait
par craquer à la 72e, Gonalons marquant de la tête au terme d'une
action folle après deux arrêts de Reina, puis dans les arrêts de
jeu.



Les hommes de Puel n'ont rien volé à Anfield Road, où ils ont
démontré une belle sérénité. Ils ont aussi pu compter sur un
gardien déterminant en trois circonstances.

Pluie de buts en Hongrie

Dans l'autre match du groupe, la Fiorentina a cueilli les trois
points attendus en s'imposant 4-3 contre Debrecen. Les Italiens ont
profité des largesses de la défense magyare, dépassée par la
technique et la vitesse des visiteurs. Mutu (2), Gilardino et
Santana ont marqué pour la Fiorentina. Les Hongrois ont eu le



mérite de s'accrocher jusqu'au bout, mais ont enregistré une
troisième défaite consécutive.

Barcelone piégé

Le FC Barcelone passera-t-il l'hiver
en Ligue des Champions ? La question peut se poser après la défaite
2-1 des Catalans dans leur antre du Camp Nou face aux Russes de
Rubin Kazan.



Piégé sur une frappe splendide de Ryazantsev à la 2e et sur une
rupture conclue par Karadeniz à la 73e, le FC Barcelone se retrouve
à égalité de points avec son vainqueur du jour et le Dynamo Kiev
qui a obtenu le nul 2-2 à San Siro face à l'Inter. Ce groupe F
échappe décidément à toute logique. Le Barcelone et l'Inter, qui
joueront deux de leurs trois derniers matches à l'extérieur, ont
tout à redouter des Russes et des Ukrainiens.



A San Siro, l'Inter a été menée à deux reprises au score avant de
préserver l'essentiel par des réussites de Stankovic et Samuel.
Trois jours après avoir offert un récital extraordinaire à Gênes,
les Milanais ont été très vite fragilisés par leurs hésitations en
phase défensive. Dans quinze jours, José Mourinho et ses joueurs
livreront vraiment le match de tous les dangers à Kiev. Le constat
est identique pour Pepe Guardiola et les siens à Kazan, où ils
peuvent perdre leur couronne.

Stuttgart surclassé

Les jours de Markus Babbel sont peut-être comptés. Le VfB
Stuttgart a concédé la défaite de trop devant le FC Séville.
Ludovic Magnin a payé au prix fort le revers subi samedi en
Bundesliga contre Schalke 04. Le Vaudois a été remplacé dans le
onze de départ par l'Ivoirien Boka. Il ne figurait même pas sur la
feuille de match.



Battus 3-1 après un doublé notamment de Squillaci par des Andalous
toujours aussi séduisants, les Allemands ont cédé la deuxième place
du groupe G à l'étonnante équipe d'Unirea Urziceni. Menés au score
à Glasgow par les Rangers, les Roumains ont renversé la situation
pour s'imposer 4-1 au grand dam du public d'Ibrox Park qui n'avait
jamais imaginé vivre un tel scénario.



Le FC Séville est pour l'instant la seule équipe à avoir fait le
plein. Il n'aura manqué qu'une poignée de secondes à Arsenal pour
cueillir une troisième victoire. Sans Philippe Senderos qui n'était
pas du voyage, les Londoniens ont été rejoints sur le fil par
Alkmaar (1-1). Ce nul obtenu en terre néerlandaise constitue
toutefois une excellente affaire pour Arsenal dans ce groupe H qui
devrait également sourire à l'Olympiakos après sa victoire 2-1
devant le Standard.



si/ag