Publié

Manchester y est presque, Lyon peut y croire

Rooney a fait très mal à l'arrière-garde italienne.
Rooney a fait très mal à l'arrière-garde italienne.
Grâce à deux réussites de son canonnier Rooney, Manchester United s'est imposé 3-2 sur la pelouse du Milan AC en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Une frappe de Makoun permet à Lyon d'y croire contre le Real Madrid (1-0).

Manchester United a réalisé une excellente opération en 8es de
finale aller de la Ligue des champions, en allant s'imposer 3-2 à
San Siro contre l'AC Milan, grâce à un doublé de Rooney. Ce score
lui ouvre les portes des quarts de finale. Dans l'autre match de la
soirée, Lyon a livré une belle performance pour battre le Real
Madrid 1-0.



Le choc de San Siro débutait par un coup de théâtre. A la 3e,
suite à un coup franc de Beckham mal renvoyé par Evra, Ronaldinho
armait une volée féroce qui, légèrement déviée de sa trajectoire
par Carrick, trompait le portier Van der Sar. Départ idéal pour
l'AC Milan contre un adversaire qui avait choisi, comme très
souvent en Ligue des champions, de renforcer massivement son
entrejeu, ne laissant que Rooney pour batailler en pointe dans un
schéma en 4-5-1.



Il fallait une bonne vingtaine de minutes aux Red Devils pour
digérer le choc. Milan, plus tranchant, manquait de peu le 2-0 sur
une frappe d'Huntelaar (34e). Au lieu de ça, MU égalisait peu
après, au terme d'un beau mouvement collectif conclu par Scholes...
du tibia! Il s'agissait du premier but inscrit par Manchester
United dans ce stade contre l'AC Milan, après quatre défaites entre
1958 et 2007.



Après le repos, les Italiens baissaient nettement de rythme. Entré
en jeu quelques secondes auparavant à la place d'un décevant Nani,
Valencia déposait le ballon sur la tête de l'inévitable Rooney pour
le 2-1 (66e). Efficacité maximale pour les Red Devils, qui
enfonçaient le clou huit minutes plus tard, à nouveau grâce à la
tête d'un Rooney laissé seul au coeur de la défense des rossoneri,
qui n'auront finalement fait illusion que durant une mi-temps.
Manchester United, après une entame difficile, a fait étalage d'une
grande maîtrise. Ceci même si les Milanais parvenaient à réduire
l'écart en fin de match sur une talonnade de Seedorf, lequel avait
relayé un Beckham anonyme.

Lyonnais très solidaires

Le Real Madrid est arrivé à Gerland en confiance après être
revenu à deux points de Barcelone en Liga. Sous la régie de Xabi
Alonso, les Espagnols se sont d'abord appliqués à contrôler le
rythme du match, tout en spéculant sur la vitesse et le talent de
Ronaldo pour aller inquiéter l'arrière-garde lyonnaise. Les
Français bénéficiaient de quelques espaces sur le flanc gauche de
la défense du Real, où Marcelo prenait régulièrement des libertés
coupables avec la discipline tactique.



L'OL, dominé techniquement, compensait en se montrant solidaire et
très présent dans les duels, à l'image de Toulalan. Makoun faisait
chavirer le stade en armant une frappe imparable dans la lucarne de
Casillas (47e). Cette réussite changeait les données tactiques du
match, le Real devant désormais prendre davantage d'initiatives.
Cela ouvrait des possibilités de contres aux Français. Sur l'une
d'entre elles, Cissokho manquait son affaire seul face à Casillas
(62e). Lloris n'était pas en reste et sauvait peu après devant
Higuain, qui était remplacé dans la foulée par Benzema. La pression
finale des visiteurs se révélait vaine. Le Real devra supporter une
grosse pression au retour...



agences/ggol

Publié

Ligue des champions, 8es de finale aller

Mardi
Lyon - Real Madrid 1-0 (0-0)
47'Makoun.

Milan - Manchester United 2-3 (1-1)
3'Ronaldinho 1-0, 36'Scholes 1-1, 66'/74'Rooney 1-3, 85'Seedorf 2-3.

Mercredi
20h45 Bayern Munich - Fiorentina
20h45 Porto - Arsenal ME

Mardi 23 février
20h45 Stuttgart - Barcelone
20h45 Olympiakos - Bordeaux

Mercredi 24 février
18h30 CSKA Moscou - FC Sevilla
20h45 Inter Milan - Chelsea

Depuis cette année, l'UEFA a modifié le calendrier des 8es de finale, désormais répartis sur quatre semaines au lieu de deux. Ainsi, il n'y aura chaque fois que deux matches par soirée, d'où une exposition médiatique et télévisuelle augmentée...