Bâle et Thorsten Fink n'ont pas encore abdiqué

Thorsten Fink veut encore croire au miracle: une qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions malgré les deux revers lors des deux premiers matches de poules. "La deuxième place du groupe demeure notre objectif", affirmait le mentor du FCB quelques instants après la mortifiante défaite (2-1) devant le Bayern.

Depuis la création de la Ligue des Champions en 1992, seules sept équipes ont réussi à se qualifier après avoir perdu leurs deux premières rencontres. L'exemple le plus récent fut le Lyon d'Alain Perrin en 2007 qui s'était incliné 3-0 à Barcelone et devant les Glasgow Rangers à Gerland sur le même score, avant de se hisser en huitième de finale au sein d'un groupe qui comprenait également le VfB Stuttgart.

Shaqiri étincelant

Tout se jouera pour le FCB lors de sa double confrontation face à la Roma avec le match aller le 19 octobre en Italie et le retour le 3 novembre au Parc St-Jacques. S'ils évoluent dans le même registre que mardi soir face au Bayern Munich, l'espoir sera effectivement de mise pour les Rhénans. Face au finaliste de la dernière édition de la Ligue des Champions, ils ont livré un match remarquable, le plus beau sans doute depuis la campagne historique de 2002/2003. Il n'y aura manqué qu'un zeste de réussite pour rafler la mise.

"Nous perdons la rencontre sur une inattention. Tout le monde n'était pas au marquage sur le coup-franc de Badstuber, rageait Thorsten Fink. Je suis vraiment très déçu. L'équipe a présenté un football très attractif. Nous avons fait mieux que jeu égal avec le Bayern". Sur le plan individuel, Shaqiri, étincelant, et Yapi furent les Rhénans les plus brillants de la soirée. Buteur contre l'Angleterre, Shaqiri s'est profilé comme un titulaire en puissance pour les deux prochaines rencontres de l'équipe de Suisse contre le Monténégro et le Pays de Galles.

si/alt