L'Inter et Lyon, battus, pas encore qualifiés pour les huitièmes

Deux semaines après son impressionnant mais vain triplé contre l'Inter Milan, Gareth Bale a cette fois-ci conduit Tottenham à la victoire face aux Italiens, lors de la 4e journée de la Ligue des champions (3-1). Intenable, le Gallois a brillé de mille feux dans son couloir gauche.

Si sa fiche est un peu moins flamboyante que celle rendue en Lombardie, où il avait fait passer le score de 0-4 à 3-4, Bale a une fois de plus causé d'immenses problèmes aux Interistes. A chaque prise de balle, le Gallois a tout simplement fait vivre un enfer à ses adversaires, son opposant direct Maicon en tête. Soit l'homme désigné "meilleur défenseur d'Europe" la saison dernière...

Triplé utile a posteriori

Or, à force de surveiller de très près Bale et de s'efforcer de contrer dans les airs le double mètre de Peter Crouch, l'Inter a laissé des espaces aux Spurs. Les talentueux Modric et van der Vaart n'en demandaient pas tant. Le Croate, après une percée dans l'axe, a en effet servi le Néerlandais à l'extrême limite du hors-jeu pour l'ouverture du score à la 18e.

Mais Bale ne pouvait semble-t-il pas en rester là et a encore offert, au terme de deux nouveaux débordements fulgurants, le 2-0 à Crouch à l'heure de jeu et le 3-1 à Pavlyuchenko à la 89e.

La star des Spurs peut finalement être heureuse de ses trois réalisations inscrites en Italie à l'aller: avec ce succès par deux buts d'écart, Tottenham a effectivement ravi à l'Inter la tête du classement.

Loin d'être dépassé dans le jeu, l'Inter Milan a toutefois manqué de percussion et de variation dans les 25 derniers mètres anglais pour véritablement mettre Tottenham en danger. Les vraies occasions de but ont été rares pour les "Nerazzurri": un missile non cadré d'Eto'o (7e), un coup franc de Sneijder détourné par Cudicini (43e) et, pour finir, le 7e but dans la compétition d'Eto'o à la 80e. Le tir de Milito frôlant la transversale à la 90e n'aurait pas changé la donne.

Benitez maudit

L'Inter, qui se serait qualifié en cas de victoire, devra donc patienter jusqu'au 24 novembre et la réception de Twente avant d'assurer son billet pour les 8es de finale. A croire que l'entraîneur Rafael Benitez souffre d'un complexe à White Hart Lane, où il s'était incliné lors de ses trois dernières visites à la tête de Liverpool.

Dans l'autre match de la poule A, Twente Enschede a enfoncé Werder Brême en s'imposant 2-0 en Allemagne. Les Néerlandais, qui ont passé l'épaule par Chadli (81e) et De Jong (84e), peuvent encore nourrir quelques espoirs de qualification. En revanche, avec 5 points de retard sur le duo de tête et 3 sur Twente, la messe semble dite pour des Allemands seulement onzièmes de Bundesliga.

Lyon trouve son maître

Lyon, qui avait remporté ses trois premiers matches dans le groupe B de la Ligue des champions, a trouvé son maître. L'OL s'est incliné 4-3 à Lisbonne contre le Benfica, après avoir été mené 4-0. Le Benfica s'est ainsi replacé ainsi dans la course à la qualification.

Les Portugais, qui ne comptaient que trois points avant ce match, ont parfaitement saisi leur chance et fait la décision en première période grâce à Kardec (20e), Coentrao (32e) et Javi Garcia (42e).

Méconnaissable, Lyon a pris l'eau de toutes parts. Coentrao a ajouté le numéro quatre à la 67e avant que Gourcuff puis Gomis ne sauvent l'honneur des Français en fin de rencontre qui revenaient même à 4-3 à la 95e par Lovren.

Dans ce groupe, Schalke n'a pas fait une bonne affaire en concédant le nul 0-0 à Tel Aviv contre l'Hapoel. Les Israéliens ont ainsi débloqué leur compteur alors que les Allemands ne possèdent plus qu'un point d'avance sur le Benfica.

ManU sans problème

Manchester United (groupe C) a fait un grand pas vers les 8es de finale en allant s'imposer 3-0 en Turquie contre Bursaspor, grâce à Fletcher (48e), Obertan (73e) et Bebe (77e). Les Turcs, très limités, ont ainsi subi leur quatrième revers de rang. Valence s'est installé à la 2e place du groupe grâce à son succès 3-0 contre les Glasgow Rangers. Soldado a inscrit les deux premiers buts (33e/71e).

Dans le groupe D, Rubin Kazan et le Panathinaikos se sont séparés sur un nul 0-0 qui ne fait les affaires d'aucune des deux équipes, qui sont toutes deux encore à la recherche d'un premier succès.

A Copenhague, Barcelone a dû se contenter du nul 1-1. Le but de Messi (31e) a été suivi quelques secondes plus tard par l'égalisation danoise signée Claudemir. Avec quatre points d'avance sur Kazan, Copenhague peut rêver des 8es de finale.

si/tai