Bâle veut ramener un point de Roumanie, avant la "finale"

Le FC Bâle aborde en pleine confiance son 5e match de Ligue des champions, mardi à Bucarest contre Otelul Galati (20h45). Un nul suffit aux Rhénans pour être assurés de disputer, au moins, les 16es de finale de l'Europa League, avant d'envisager une "finale" contre Manchester United à St-Jacques début décembre.

"Galati est une équipe disciplinée, compacte et technique, comme toutes les formations de l'ancien bloc de l'Est", livre de son analyse vidéo l'entraîneur Heiko Vogel. Articulé soit en 4-2-3-1 soit en 4-1-4-1, le champion de Roumanie a, comme le FCB, le vent dans le dos actuellement, avec quatre succès de rang en Liga 1 qui lui ont permis de remonter à la 5e place, à 9 points du leader Dinamo Bucarest.

Exil à Bucarest

"Je veux ainsi ne pas encore dévoiler toutes mes cartes pour tenter de surprendre l'adversaire", a poursuivi Vogel, peut-être un peu embêté par le manque de fraîcheur des vice-champions d'Europe M21 Shaqiri, Fabian Frei et Granit Xhaka, lequel pourrait même être remplacé par Cabral. "Ce sera un match où il faudra être patient. Je suis très heureux qu'il se dispute dans le magnifique stade national de Bucarest."

Car Galati, qui ne dispose pas d'une enceinte répondant aux critères, doit s'exiler pour cette Ligue des champions à 188 km de ses terres. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise nouvelle pour l'Otelul, qui n'a remporté que deux matches sur neuf cette saison dans son arène.

La dernière en date ce week-end contre Sportul Studentesc, sur un but de l'ancien international espoir roumain Laurentio Iorga (23 ans), déjà auteur de la seule réalisation de son équipe la semaine précédente à Pandurii. Un compartiment offensif qui se cherche encore un leader, le Serbe Bratislav Purosevac demeurant le meilleur artificier cette saison en Liga 1 (3) et Marius Pena étant le seul buteur du club en C1, c'était lors du 2-1 au Parc St-Jacques.

Munteanu aux commandes

Une victoire que les Bâlois étaient allés chercher avec peine, profitant d'un penalty transformé par Alexander Frei en toute fin de rencontre. Encore mathématiquement en course pour une place en Europa League, les hommes de Dorinel Munteanu ont besoin d'une victoire.

Munteanu? Oui, l'ancien international aux 134 sélections, milieu de terrain de la génération dorée quart de finaliste du Mondial 1994 et qui avait joué lors du mémorable succès suisse 4-1 du 22 juin à Detroit, est l'entraîneur de Galati. Qu'il a mené à son premier titre de champion dès sa deuxième saison sur le banc. L'homme a de l'expérience, Bâle est prévenu.

Le Bayern peut y croire

Dans le groupe A, le Bayern occupe une position très confortable: un nul contre le "Sous-Marin Jaune" de Villarreal (qui n'a pas gagné un seul match de poules cette saison) lui assurerait définitivement une qualification quoi qu'il arrive dans l'autre affiche Naples- Manchester City. Mais même une défaite des Munichois pourrait leur permettre de se qualifier en fonction de l'autre résultat du groupe.

Naples - Manchester City a en revanche des airs de match couperet pour savoir qui accompagnera, selon le scénario le plus probable, l'équipe de Franck Ribéry en 8e de finale. Si City gagne, Manchester sera qualifié.

L'Inter tout près du paradis

L'Inter Milan, après des débuts ratés, est dans une position privilégiée; un nul lui suffira pour se qualifier (groupe B). Un succès lui assurerait la tête de la poule (gros avantage au tirage au sort en 8e). Le LOSC, champion de France en titre, n'a pas gagné un seul match dans cette Ligue des champions (2 nuls, 2 défaites) et se retrouve en queue de peloton.

Le Real peut assurer la 1ère place

José Mourinho a déjà en poche l'essentiel: les 8e de finale. Mais le Portugais veut mettre un point d'honneur à assurer la tête de la poule D: une victoire contre les Croates et ce sera fait. La qualification du Real étant déjà logiquement acquise, Lyon, comme il le pressentait avant le début de la compétition, sait qu'il va jouer une carte très importante contre l'Ajax à Gerland. Si l'OL gagne ses deux derniers matches, il sera sûr d'être qualifié quels que soient les autres résultats. Mais cela veut dire que l'issue, heureuse, ou malheureuse, pour l'équipe de Rémi Garde, ne sera connue que début décembre.

agences/tai