"Je veux une équipe anglaise, car nous nous adaptons bien à leur style" de jeu, avait déclaré avant le tirage au sort l'entraîneur des Portugais, Jorge Jesus, alors que les Blues étaient les seuls Britanniques encore en lice.
Benfica, qui a atteint les quarts pour la première fois depuis 2006 aux dépens du Zénit Saint-Pétersbourg, avait créé la surprise dès la phase de poules en se qualifiant en tête du groupe de Bâle - dont a été éliminé Manchester United -, avec deux matches nuls face aux Red Devils.
Des stats "favorables" au Benfica
Son voeu exaucé, Jorge Jesus compte encore sur quelques statistiques encourageantes: ses hommes n'ont concédé aucune défaite lors des dix dernières rencontres à domicile en compétitions européennes, tandis que Chelsea cherche encore sa première victoire à l'extérieur cette saison en C1.
Si les deux équipes ne se sont jamais affrontées, l'entraîneur des Londoniens Roberto Di Matteo a dit bien connaître les Lisboètes, pour avoir observé leurs rencontres avec Manchester United et car il dispose dans son effectif de deux anciens du Benfica, les internationaux brésiliens Ramires et David Luiz. "Ils sont contents de retourner (à Lisbonne) et cela peut nous aider. Ils connaissent l'atmosphère et l'équipe", a souligné l'Italien, remplaçant par intérim du Portugais André Villas-Boas, limogé au début du mois pour résultats insuffisants.
Le Real largement favori à Chypre
Remis de son petit passage à vide en Liga où il a récemment concédé deux matches nuls, le Real Madrid se présentera face à l'Apoel Nicosie avec un trio Ronaldo-Benzema-Higuain qui pourrait une nouvelle fois faire des étincelles. Avec 92 buts à eux trois toutes compétitions confondues, les gâchettes Ronaldo, Benzema et Higuain ont plus que jamais retrouvé leur mordant.
Mais la force de ce Real-là, en comparaison avec celui de l'année dernière, réside sans doute dans la complémentarité de ses attaquants. Avec un Benzema désormais aussi à l'aise dans le dernier geste que dans la passe décisive et un Higuain finisseur redoutable, la Maison blanche possède cette année tous les profils possibles et imaginables.
Reste à savoir comment ces trois-là s'arrangeront contre l'Apoel Nicosie de l'absence de la plaque tournante Xavi Alonso, suspendu pour le match aller en raison d'une accumulation de cartons jaunes. Sur le papier, le tigre du Real Madrid semble néanmoins prêt à croquer la gazelle chypriote. Mais le huitième de finale de l'Apoel contre Lyon a prouvé que certains tigres étaient en papier...
afp/alt
Demi-finales (aller 17-18 avril; retour 24-25 avril)
Vainqueur Nicosie - Real contre vainqueur OM - Bayern
Vainqueur Benfica - Chelsea contre vainqueur Milan - Barcelone