Le Barça peut dire "Messi" à l'arbitre

Toujours aussi magistral dans l'art de confisquer le ballon, le Barça n'a pas laissé beaucoup respirer l'adversaire. En demi-finale contre le vainqueur de la confrontation entre Chelsea et Benfica, la même maîtrise le mettra en principe à l'abri de toute mauvaise surprise.

M. Kuipers sévère

L'arbitre de la rencontre, Björn Kuipers, s'est montré sévère à l'encontre du Milan AC. Le Néerlandais a dicté un second penalty en première période en faveur des Catalans qui prête à discussion. La "faute" de Nesta sur Busquets n'avait rien d'évidente. Le défenseur milanais s'est frotté avec son adversaire juste avant un corner, une action que l'on a vu mille fois sans que la sanction suprême ne soit prononcée.

Lionel Messi ne s'est pas posé la moindre question avant de transformer son second penalty de la soirée. Le prodige argentin a ainsi rallumé la lumière pour un FC Barcelone qui était virtuellement éliminé avant cette épisode de la 40e minute. Les Milanais avaient marqué le 1-1 à la 32e par Nocerino sur leur seule véritable offensive de la première période.

La vaine chute d'Ibrahimovic

Le FC Barcelone avait ouvert le score à la 11e minute. M. Kuipers ne s'était alors pas trompé en sifflant un penalty qui s'imposait pour une faute d'Antonini sur Messi. Avant le contact avec le latéral milanais, l'Argentin était parti seul en exploitant une énorme bévue de Mexès.

A la reprise, Ibrahimovic, de retour au Nou Camp près de 700 jours après son dernier match sous les couleurs du Barça, a vainement cherché un penalty après une intervention de Mascherano. L'arbitre n'a pas bronché. Conscients du danger, les Catalans ont réussi le K.O. à la 53e grâce à Iniesta.

Marseille: deux buts et Olic!

Bayern Munich a comme prévu assuré son passage dans le dernier carré de la Ligue des champions. En quarts de finale retour, les Bavarois ont battu Marseille 2-0 grâce à un doublé d'Olic. Ils s'étaient déjà imposés sur le même score à l'aller en France.

La différence de classe était beaucoup trop importante pour que l'OM puisse renverser la situation. Même en laissant Gomez et Robben les buteurs de la semaine dernière sur le banc, le Bayern a pu imposer sa loi sans le moindre problème. Olic, pour l'une de ses rares titularisations, marquait deux fois (13e/37e) en première période.

si/lper