Publié

Dortmund bat le Real, Milan chute à Malaga

Schmelzer [KEYSTONE - Frank Augstein]
Schmelzer, auteur de la seconde réussite allemande, a fait chavirer le public, et ses coéquipiers. - [KEYSTONE - Frank Augstein]
Prometteuse sur l'affiche, la rencontre entre Dortmund et le Real Madrid a tenu toutes ses promesses. Au terme d'un match rythmé, les Allemands sont parvenus à faire tomber les Madrilènes (2-1) au prix de gros efforts. En déplacement à Malaga et mal embarqué en championnat avant cette rencontre, le Milan AC s'est enfoncé un peu plus dans la tourmente après une nouvelle défaite (1-0), tout comme Arsenal, logiquement battu chez lui par Schalke (0-2).

Dortmund a fait respecter la tradition allemande selon laquelle le Real n'a gagné qu'une seule fois en désormais 24 matches outre-Rhin en Ligue des champions, après la défaite l'an dernier au Bayern Munich en demi-finales aller.

Déjà distancé en Liga par Barcelone (4e à 8 pts), le Real se trouve désormais en délicatesse dans son parcours européen où l'objectif "est la Ligue des champions, pas l'Europa League", avait bien insisté la veille le coach Mourinho. A l'opposé, le Borussia a montré qu'il avait parfaitement digéré sa défaite contre Schalke samedi et qu'il pouvait rêver compenser ses déboires en Bundesliga (4e à 12 pts du Bayern) par une aventure en C1.

Le champion d'Allemagne a crânement défendu ses chances d'entrée de jeu, alternant avec un pressing haut agressif et prudence face aux combinaisons et accélérations des Cristiano Ronaldo-Di Maria et Özil, Aux gestes techniques des Madrilènes, les Allemands répondaient par une rage de vaincre qui les poussaient indéniablement vers le but adverse. La sortie prématurée de Khedira touché (20e, remplacé par Modric) se faisait immédiatement sentir côté madrilène et Casillas était à la parade sur une frappe de Kehl (27e) avant de jouer des poings dans sa surface.

Lewandowski débloque la situation

Chaud chez les Blancs, qui avaient du mal face à un Götze très inspiré pour son retour de blessure! Et sur une perte de balle de Pepe, Kehl lançait idéalement Lewandowski qui se désaxait pour placer sa frappe au premier poteau (1-0, 36e).

Coquelin [GERRY PENNY]
Coquelin [GERRY PENNY]

Une joie de courte durée. Deux minutes seulement. Le temps pour Özil de lancer Ronaldo qui prenait de vitesse la défense pour venir lober le gardien (1-1). Avec son 5e but européen de la saison, "CR7" en Ligue des champions permettaient aux hommes de Mourinho de rentrer plus serein au vestiaire.

Mais la reprise montrait que l'égalisation n'avait rien enlevé à la volonté et au courage des Jaune et Noir. Et notamment Götze, véritable casse-tête pour les Merengue. Après une frappe détournée par Casillas, le petit genie plaçait une accélération pour entrer dans la surface et centrer sur Schmelzer qui tentait avec succès une reprise dans le petit filet (2-1, 64).

Arsenal ne se rassure pas

Vainqueur de ses deux premiers matches, Arsenal (avec Johan Djourou sur le banc) s'est incliné 2-0 à domicile face à Schalke. Après une première période peu enthousiasmante, ce sont les Allemands qui sont parvenus à faire la différence dans le dernier quart d'heure. Le Néerlandais Huntelaar a fusillé Mannone (76e) en profitant d'une bonne remise de la tête. Puis dix minutes plus tard, c'est son compatriote Afellay qui a définitivement validé la victoire de Barnetta et ses coéquipiers sur un contre superbement mené par Farfan. Le numéro 7 de l'équipe de Suisse est entré à la 65e pour le jeune Lewis Holtby.

Milan proche de la crise?

A Malaga, l'AC Milan a poursuivi sa lente descente

Joaquin [KEYSTONE - JORGE ZAPATA]
Joaquin [KEYSTONE - JORGE ZAPATA]

aux enfers en perdant 1-0 lors de la troisième journée du groupe C. En crise en championnat, les Lombards n'ont pas réussi à se refaire une santé en Espagne. Les Ibères ont ouvert la marque à la 64e par Joaquin. L'entraîneur milanais Max Allegri avait choisi d'afficher un dispositif plutôt offensif avec le trio Emanuelson-Pazzini-El Shaarawy, mais cela n'a pas suffi à gêner les hommes de Manuel Pellegrini. En fin de rencontre, l'Italien a fait rentrer Bojan Krkic et Pato pour Acerbi et Constant, sans succès.

Paris fait le travail

A Zagreb, le PSG n'a pas tremblé et s'est imposé 2-0. Presque comme une évidence, Zlatan Ibrahimovic a inscrit le premier but parisien (33e). Avec cette nouvelle réussite, la 33e en Coupe d'Europe, le Suédois a marqué six goals lors de ses sept dernières sorties continentales. Mais le véritable poison pour la défense croate se nommait Jérémy Ménez. Excellent sur son flanc gauche, l'ancien attaquant de l'AS Rome a parfaitement servi Zlatan avant de se charger de tromper le portier Kelava juste avant la mi-temps. En deuxième période, les joueurs d'Ancelotti ont géré leur avance sans être inquiétés par les offensives croates. Malgré ce succès, le PSG occupe toujours la deuxième place du groupe derrière Porto, vainqueur du Dynamo Kiev (avec Mehmedi sur le banc) 3-2.

agences/bond

Publié