Dortmund tient tête au Real, City à la traîne

Cueillis à frois sur sa pelouse, alors qu'il exerçait une forte pression depuis le début de la rencontre, Manchester a vu une bonne partie des ses chances s'envoler en moins de dix minutes. Tout d'abord sur un but plein d'opportunisme de Siem de Jong (10e) puis sur une tête au premier poteau (17e), toujours signée par le capitaine de l'Ajax, lequel avait déjà égalisé à Amsterdam lors de la précédente journée (victoire 3-1 des Néerlandais).

Piqués au vif, les Mancuniens n'ont pas baissé pavillon, poussant tant et plus et revenant rapidement au score grâce à un geste de grande classe de Yaya Touré (22e), auteur d'un contrôle de la poitrine enchaîné d'une volée en pivot de toute beauté. Sauvés plusieurs fois par leur gardien Joe Hart, ils ont égalisé à la 74e grâce à Sergio Agüero, qui s'est vu refusé un but à la 88e pour un hors-jeu pas évident du tout...

Ce nul pourrait ne pas être suffisant au moment du décompte final, puisque le champion d'Angleterre doit maintenant remporter ses deux derniers matches contre le Real et à Dortmund tout en espérant des faux pas des équipes qui le précèdent. La mince affaire !

Le choix de Mourinho

Largué par Barcelone en Liga, le Real Madrid est revenu de loin pour arracher un point bien heureux puisque acquis à la 88e sur un coup franc d'Özil. Impeccable sur les deux premières occasions du match, Iker Casillas n'a en revanche pas été déterminant sur la frappe de Reus synonyme d'ouverture du score (28e). Dominateurs dans le jeu, les Madrilènes ont régulièrement été pris à défaut sur les contres du Borussia.

Les options très offensives de José Mourinho, qui a titularisé le virtuose Modric en remplacement du demi défensif blessé Khedira, ont souvent mis en difficulté un Real pas suffisamment performant à la récupération. Le deuxième but allemand de Götze (y avait-il faute de main ?), tombé avec le concours du malheureux Arbeloa à la 45e, soit onze minutes après le 1-1 de Pepe, illustre parfaitement les manquements espagnols dans ce secteur de jeu, ainsi que dans celui du replacement.

Les Madrilènes restent toutefois au contact, avec un point de retard sur le BvB mais que trois d'avance sur un Ajax que l'on attendait pas à pareille fête. Ils iront à Manchester le 21 novembre et recevront pour finir les Néerlandais le 4 décembre, dans ce qui se profile déjà comme le match couperet de ce groupe de la mort.

Porto et Malaga qualifiés

Une fois n'est pas coutume, Zlatan Ibrahimovic n'a pas marqué. La superstar suédoise n'en a pas moins été décisive. "Ibra" a été à l'origine des... quatre buts parisiens pour la victoire du PSG face au Dinamo Zabreg (4-0). Au classement du Groupe A, le PSG est revenu à un point de Porto, qui a été tenu en échec à Kiev contre le Dynamo (avec Mehmedi sur le banc). Les Portugais sont d'ores et déjà qualifiés pour les 8es de finale, tandis que les Parisiens auront besoin d'un point à Kiev lors de la prochaine journée.

Dans le Groupe C, Malaga a continué de bluffer son monde. Les Espagnols ont validé leur qualification pour les 8es de finale en allant faire match nul 1-1 à San Siro contre l'AC Milan. Les Belges d'Anderlecht reviennent à deux points de l'AC Milan en s'imposant à domicile contre le Zenit St-Pétersbourg (1-0).

De son côté, Arsenal a toujours mal à sa défense. Alors qu'ils menaient 2-0 après une demi-heure de jeu, les Londoniens n'ont pas réussi à tenir cet avantage lors du choc du Groupe B contre Schalke (2-2). A Gelsenkirchen, Djourou est resté sur le banc d'Arsenal, tandis que Barnetta ne figurait pas sur la feuille de match de Schalke. Au classement, les Allemands conservent un point d'avance sur les Anglais.

si/fayet