Comme souvent, ce Real-United pourrait être une finale. D'ailleurs, trois fois lors de leurs quatre confrontations en C1, le vainqueur est allé au bout. Avec un avantage aux Madrilènes puisque l'unique affrontement remporté par les Mancuniens remonte à 1968.
Surtout, les Madrilènes, qui sont déjà allés à Manchester en poule pour éliminer le rival City, n'ont pas de problème de motivation: relégués à 16 points du leader Barcelone en championnat, ils sont focalisés sur cette compétition. Ils peuvent compter sur Ronaldo, l'homme aux 6 buts en C1, qui retrouve pour la première fois le club où il s'est révélé entre 2003 et 2009.
En face, Robin Van Persie, qui l'a remplacé dans le coeur des supporters, s'il est en forme, n'a inscrit que trois buts en C1 cette saison. Et si MU est plus tranquille dans son championnat (1er avec 12 points d'avance sur City), il aura bien besoin du réalisme de "RVP" pour ramener d'Espagne une 3e victoire seulement en 21 matches.
Le Borussia sur la défensive à Donetsk
Quatre jours après l'humiliation à domicile contre Hambourg (1-4), Dortmund doit impérativement resserrer sa défense pour répondre à ses ambitions européennes, mercredi au Shakhtar Donetsk.Le coach Jürgen Klopp avait encore le sourire un peu crispé avant de s'envoler mardi pour Donetsk. La gifle hambourgeoise restait encore douloureuse, qui plus est avec les quatre buts encaissés, même avec une équipe réduite à dix (Lewandowski expulsé) à la demi-heure de jeu.
"C'est un gros défi pour nous. C'est important d'être plus vigilant en défense", a d'ailleurs concédé Klopp, conscient de la difficulté de la mission face à une attaque ukrainienne mixant expérience, enthousiasme et qualité. "J'ai entendu dire que Donetsk veut remporter la Ligue des champions. Ils ont leurs chances mais il faudra d'abord qu'ils se débarrassent de nous", a ajouté le technicien qui a guidé le Borussia à la première place du "groupe de la mort" au tour précédent.
afp/alt