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Le PSG arrache les quarts 18 ans après

Le PSG s'est fait peur face à Valence mais obtient de haute lutte sa qualification pour les quarts de finale. [Christophe Ena]
Le PSG s'est fait peur face à Valence mais obtient de haute lutte sa qualification pour les quarts de finale. - [Christophe Ena]
Le PSG accède aux quarts de finale de la Ligue des champions pour la première fois depuis 1995. Les Parisiens, victorieux 2-1 à l'aller, ont contraint Valencia au nul (1-1) au terme d'un match sans grande saveur. Également qualifiée, la Juve, qui n'a pas aligné Lichtsteiner, n'a pas tremblé face au Celtic (2-0).

"Faite pour l'Europe", selon son directeur sportif Leonardo, l'équipe de Carlo Ancelotti a réussi à suivre son plan initial, à savoir contrôler. Un objectif qu'elle se sentait tout à fait capable d'atteindre - même privée de Zlatan Ibrahimovic (suspendu) -, au regard de son actuel bilan à domicile: désormais vingt-trois matches européens consécutifs sans défaite (et dix en Ligue 1).

Le résultat parle en faveur du PSG, c'est un fait. La manière, en revanche, fut quelque peu décevante. Positionnés très bas sur le terrain, les Parisiens ont souvent subi le jeu, prêtant le flanc aux (trop timides) ruées valenciennes. Au final, ce nul est avant tout à mettre à l'actif de deux hommes, Blaise Matuidi et Thiago Silva.

Matuidi et Silva omniprésents

L'infatigable demi récupérateur français a en effet remporté un nombre hallucinant de duels dans l'axe, grain de sable extrêmement perturbateur dans les rouages de la machine blanquinegra. Le défenseur brésilien s'est quant à lui montré d'une solidité à toute épreuve au coeur de l'arrière-garde. Dire que le capitaine, touché à la cuisse, n'avait plus joué depuis près de deux mois...

Thiago Silva n'a cependant rien pu faire sur l'ouverture du score logique de Valence, d'une frappe de Jonas prise de vingt-deux mètres à la 55e. La formation d'Ernesto Valverde avait allumé les premières mèches avant la pause, sur un tir trop centré de Soldado (15e) et un autre de Jonas, déjà, détourné par Sirigu (45e).

Le 1-0 a eu le mérite de pousser le PSG à faire mieux, à faire plus. Toujours sous l'impulsion d'un Matuidi magnifique d'abattage, les Parisiens ont commencé d'évoluer un peu plus haut et ont profité des espaces s'offrant à eux tandis que Valence se lançait à l'assaut d'un deuxième but qui l'aurait qualifié.

Ordre de marche

Et c'est justement sur un contre que les Chauves-souris se sont faites piéger. Héritant avec bonheur du cuir après une percée d'un Kevin Gameiro entré en jeu à la 58e pour le premier match en Ligue des champions de sa carrière, Ezequiel Lavezzi a pu, en deux fois, tromper Guaita à la 66e. Et l'Argentin d'inscrire, comme Jonas d'ailleurs, sa cinquième réalisation en C1 cette saison.

N'ayant jamais semblé à l'aise, le Paris St-Germain a néanmoins pu préserver l'essentiel. On imagine aisément la colère qui aurait été celle des propriétaires qatariens en cas d'échec prématuré dans la compétition. Le PSG est toujours en course, toujours leader de Ligue 1, toujours fidèle à son ordre de marche. Une marche vers les sommets.

La Juve comme prévu

La Juventus participera comme prévu aux quarts de finale de la Ligue des champions. A Turin, elle s'est imposée sans problème 2-0 contre Celtic Glasgow en 8e de finale retour.

Les Italiens n'ont pas dû forcer leur talent pour l'emporter. Comme à l'aller, ils n'ont eu qu'à attendre que leurs adversaires fassent des erreurs dans leur camp. Le Celtic, malgré une pluie battante qui devait lui être familière, n'a donc pas réussi l'impensable exploit qui aurait fait mentir les statistiques.

Battu 3-0 chez eux, les Ecossais bénéficiaient théoriquement de 1% de chance de se qualifier. Mais malgré leur bonne volonté, ils n'ont jamais été en mesure de se relancer dans cette double confrontation déséquilibrée.

Côté turinois, Stephan Lichtsteiner avait été laissé au repos, histoire d'éviter la menace d'un carton jaune synonyme de suspension pour le quart de finale aller.

si/fayet

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