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Le PSG peut encore croire aux demies

Le "sauveur" Matuidi est félicité par ses coéquipiers. [Christophe Ena]
Le "sauveur" Matuidi est félicité par ses coéquipiers. - [Christophe Ena]
Le Paris-Saint-Germain peut encore rêver à une qualification pour le dernier carré de la Ligue des champions! Les Parisiens sont parvenus à tenir en échec Barcelone (2-2) sur leur pelouse du Parc des Princes grâce à un but de Matuidi tombé à la 94e. De son côté, le Bayern Munich a pris la mesure de la Juventus de Turin (2-0).

Une égalisation de Matuidi au bout du temps additionnel, sur un tir dévié malencontreusement par le remplaçant Bartra, offre le droit au PSG de rêver de se hisser dans le dernier carré de la Ligue des Champions. Un rêve que la probable absence de Lionel Messi, qui s'est blessé juste avant la pause au Parc des Princes, pour ce match retour ne manquera pas d'entretenir...

Menés deux fois au score, les Parisiens ont témoigné de ressources presque insoupçonnées. La formation de Carlo Ancelotti a démontré dans ce match aller qu'elle avait bien le "coffre" d'un grand d'Europe. Seulement, elle est tombée sur un FC Barcelone qui a affiché un très grand réalisme.

Les Catalans n'ont pas bénéficié des mêmes occasions que l'adversaire mais ils sont tout de même parvenus à frapper à deux reprises, par Messi à la 38e et par Xavi à la 89e sur un penalty obtenu par Alexis Sanchez et qui devait tuer tout suspense dans ce quart de finale. Mais c'était sans compter l'ultime rush du PSG, un centre de Jalllet et une remise de la tête d'Ibrahimovic pour la frappe de Matuidi.

Ancelotti a choisi de titulariser Beckham pour ce quart de finale. [KEYSTONE - IAN LANGSDON]
Ancelotti a choisi de titulariser Beckham pour ce quart de finale. [KEYSTONE - IAN LANGSDON]

Beckham titulaire

Au coup d'envoi, Carlo Ancelotti avait réservé une surprise de taille: la titularisation de David Beckham. L'Anglais, qui n'avait plus joué en Ligue des Champions depuis trois ans, a été préféré à Verratti. Ce choix du "Mister" fut judicieux dans la mesure où Beckham, avec sa qualité de passe, fut l'un des artisans de l'excellent début de rencontre du PSG.

 Lors de la première demi-heure, le PSG s'est ainsi ménagé quatre occasions franches. Un tir de Lavezzi sur le poteau (5e), deux parades de Valdes sur des essais de Pastore (15e) et d'Ibrahimovic (19) et enfin cette frappe trop croisée de ce même Ibrahimovic (26e) témoignaient bien du danger que pouvaient faire planer les Parisiens.

Messi marque, puis se blesse

Mais l'emprise sur le jeu était bien sûr pour le FC Barcelone. Les Catalans demeurent toujours des "monstres" dans la conservation du ballon. Et aussi capable de frapper à n'importer quel moment grâce à leur arme fatale Lionel Messi.

Un Messi qui marque depuis un mois à chaque match ! Le quadruple Ballon d'Or a surgi à la 38e minute dans le dos des défenseurs parisiens sur une ouverture magnifique de l'extérieur de Dani Alves. Messi armait son pied gauche pour ne laisser aucune chance à Sirigu et inscrire son huitième but de la saison en Ligue des Champions.

Barcelone a dû composer sans Messi en seconde période. [KEYSTONE - CHRISTOPHE KARABA]
Barcelone a dû composer sans Messi en seconde période. [KEYSTONE - CHRISTOPHE KARABA]

Quatre minutes plus tard, l'Argentin enroulait une frappe qui frôlait la lucarne droite. Malheureusement, il devait se blesser sur cette action et était contraint de céder sa place à Fabregas à la pause.

Merci Valdes

Sans son prodige, le FC Barcelone connaissait une nouvelle entame difficile à la reprise. Seulement, la sûreté de Valdes, qui n'a peut-être jamais été aussi fort depuis qu'il a annoncé son intention de ne pas prolonger son contrat, leur permettait d'arriver à l'heure de jeu toujours en position de force. Au fil des minutes, l'insolente maîtrise collective des Catalans suscitait un véritable sentiment d'impuissance chez les Parisiens.

Carlo Ancelotti tentait de relancer la machine avec les introduction de Ménez (66e), de Verratti (70e) et de Gameiro (76e). Ce coaching était gagnant. Avec la fraîcheur des trois remplaçants, le PSG pouvait recoller au score grâce à Ibrahimovic à la 79e. Apparemment hors-jeu, le Suédois a su témoigner d'un réel sang-froid après une tête de Thiago Silva sur le poteau.

Meilleur homme du match, le défenseur brésilien a sonné la révolte. Avec sa classe et sa rage de vaincre, le capitaine parisien veut croire que l'impossible sera possible mercredi prochain au Nou Camp.

si/jbla

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