Le Bayern en remet une couche au Camp Nou

Wembley sera transformé en enclave allemande le 25 mai. Le Bayern Munich a en effet rejoint Borussia Dortmund en finale de la Ligue des champions. Les Bavarois se sont imposés sans problème 3-0 à Barcelone grâce à Robben (48e), Piqué (72e/autogoal) et Müller (76e), confirmant leur succès de l'aller (4-0).

Le Bayern disputera donc la 10e finale de son histoire en Ligue des champions, la troisième lors des quatre dernières éditions. Il tentera de décrocher le trophée pour la 4e fois après 1974, 1975, 1976 et 2001.

Sa qualification, virtuellement acquise après la démonstration effectuée huit jours auparavant, n'a jamais été remise en question. Les Allemands n'ont pas laissé leurs adversaires revenir dans cette double confrontation finalement bien plus déséquilibrée que prévu avec un score total sans appel de 7-0!

Robben débloque la situation

L'absence de Lionel Messi au coup d'envoi a refroidi l'enthousiasme des socios. Sans son magicien argentin, les chances de réaliser un incroyable retournement de situation ont semblé amoindries, comme le début de partie allait le confirmer avec une maîtrise bavaroise.

A plusieurs reprises, Barcelone est passé tout près de la rupture sur des actions collectives rapides des visiteurs. Piqué a sauvé la baraque à trois reprises (12e/19e/26e) en intervenant in extremis sur Robben, Lahm puis Müller. En face, le Barça a éprouvé toutes les peines du monde à venir menacer l'arrière-garde allemande.

Le Bayern (Shaqiri sur le banc) a assommé les Catalans dès la reprise. Une longue transversale d'Alaba a trouvé Robben sur le côté droit. Le Néerlandais a trompé Valdes d'une frappe enroulée (48e).

Le Bayern vers un triplé?

Lancés à la poursuite d'un hallucinant triplé championnat - Coupe - Ligue des champions, les Bavarois ont enfoncé le clou en fin de partie grâce à Ribéry, à l'origine de l'autogoal de Piqué (72e) et du but de Müller (76e).

Battu 4-0 dans le même stade il y a deux ans en quart de finale, le club munichois a pris une revanche éclatante, qui pourrait aussi signifier la fin d'un cycle au Barça, loin d'afficher le même rendement qu'en 2011 ou que l'automne dernier quand il filait de victoire en victoire.

La situation étant désespérée, Tito Vilanova a logiquement renoncé à risquer Messi. Le coach blaugrana a même sorti Xavi et Iniesta en cours de seconde période. Tout un symbole! Barcelone n'avait plus perdu chez lui sur la scène européenne depuis le 20 octobre 2009, contre Rubin Kazan en phase de poules.

si/adav