La saison dernière, les champions de Suisse avaient passé de justesse le 3e tour qualificatif, avant d'échouer en barrages contre Cluj/ROM. Ils s'étaient ensuite repris en se hissant en demi-finales de l'Europa League, s'inclinant contre le futur vainqueur Chelsea.
Mais avant la phase de poules, les Bâlois doivent encore franchir deux obstacles. Maccabi Tel Aviv est un adversaire à prendre très au sérieux. "Je suis convaincu que Bâle n'est pas particulièrement heureux de nous affronter", a déclaré l'entraîneur Paulo Sousa.
Si Bâle a pris un bon départ en Super League (7 points en 3 matches), le transfert du défenseur Dragovic à Dynamo Kiev laisse un vide en défense centrale. Et les frasques de Bobadilla ont fait beaucoup parler.
Murat Yakin a visionné son adversaire. "C'est une équipe qui possède des joueurs offensifs très rapides et techniques, principalement des petits gabarits. A mi-terrain, le patron Alberman dirige la manoeuvre et ne commet pas d'erreur".
Le Maccabi, qui vient de fêter un 19e titre natonal et dont le directeur sportif est Jordi Cruyff (fils de Johan), s'appuie sur un budget de 30 millions de dollars, le plus important dans son pays.
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