Madrid prend une petite option

Dès les premières minutes de la rencontre, ce sont les Bavarois qui infligeaient un pressing infernal aux Madrilènes, repoussés loin dans leur camp. Mais comme bien souvent cette saison, la grosse domination du Bayern ne se traduisait pas au tableau d'affichage, ni même dans des occasions de but. Les joueurs de Pep Guardiola n'ont que très rarement mis en danger Iker Casillas.

Privé de ballon, le Real pouvait compter sur les contres. C'est d'ailleurs ce qu'il réussissait à merveille sur sa première attaque sérieuse. Une fulgurante contre-attaque côté gauche permettait à Benzema d'ouvrir le score au deuxième poteau après un centre de Coentrao, superbement servi par Ronaldo.

Manque d'efficacité côté allemand

Les protégés de Carlo Ancelotti, certes largement dominés en terme de possession de balle, se montraient paradoxalement bien plus dangereux que leurs adversaires. A deux reprises au moins, ils auraient pu faire le break. Tout d'abord, Ronaldo, idéalement décalé par Benzema, manquait le cadre (26e). Puis Di Maria tirait par-dessus après un centre d'Isco (41e).

En toute fin de rencontre, le Bayern continuait inlassablement de faire tourner le ballon à la recherche de l'égalisation. En vain. Les Allemands devront se montrer plus réalistes s'ils entendent décocher la Coupe aux grandes oreilles pour la deuxième année consécutive.

si/fg