Parce qu'ils n'ont pas su faire la différence au match aller dans leur Parc St-Jacques (2-2), les Bâlois vont devoir aller chercher un résultat au bruyant stade Bloomfield de Tel Aviv. Urs Fischer est persuadé que ses joueurs sont prêts à relever le défi et qu'ils seront capables de corriger le résultat assez injuste de la semaine passée.
Pour le coach bâlois, il ne s'agira pas que ses hommes partent à l'abordage dès le coup d'envoi, mais que l'équipe fasse preuve d'audace et qu'elle se montre entreprenante: "Attendre ne fait pas partie de notre ADN, cela ne va pas avec notre style et notre caractère."
Le FCB va devoir composer pour cette partie sans son régisseur argentin Matias Delgado, blessé aux côtes, ni son attaquant autrichien Marc Janko, victime d'une blessure à la cuisse à l'occasion du match aller. Davide Callà, décisif en championnat contre Lugano et auteur de deux buts, pourrait profiter de son bon match pour se montrer sur la scène européenne. Excellent à Bâle, Breel Embolo sera très attendu.
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L'argent n'est pas la priorité
Le terme que l'on aime associer à la Ligue des champions, c'est bien souvent l'adjectif lucratif. Le prize-money pour une participation à la phase de groupes se monte à 12 millions d'euros. Depuis 2012 et deux défaites face aux Roumains de Cluj en qualifications, les Rhénans n'ont pas manqué le train de l'ancienne C1.
Mais Georg Heitz ne veut pas en faire une montagne et assure que le club est mieux armé aujourd'hui qu'il y a cinq ans contre le Sheriff Tiraspol. Selon lui, le FCB pourrait se contenter d'une participation à l'Europa League. Mais l'heure n'est pas aux pensées négatives. "Nous avons encore toutes nos chances d'accéder à la Ligue des champions", conclut le directeur sportif.