GROUPE G: José Mourinho, plus que jamais à la dérive à la tête de Chelsea en championnat, a encore son destin européen en mains en Ligue des champions où se joue son avenir londonien contre Porto. Malheur au vaincu, s'il y en a un et surtout si le Dynamo Kiev s'impose face au Maccabi Tel Aviv. Un match nul pourrait en revanche qualifier Chelsea et Porto, mais à condition que le rival ukrainien ne s'impose pas.
GROUPE F: Arsenal, devancé de 3 points par l'Olympiakos de Pajtim Kasami qu'il affronte au Pirée, est au pied du mur. Afin de passer au tour suivant pour la 16e fois de suite, les Gunners ont besoin d'une victoire en Grèce sur un score autre que 1-0 ou 2-1. A l'inverse, Olympiakos peut se permettre une telle défaite pour sécuriser sa 2e place, ce qui enverrait Arsenal en Europa League. Aucun enjeu en revanche dans le match entre le Dinamo Zagreb déjà éliminé et Bayern Munich assurés de finir premier.
si/bao
Mehmedi et Milicevic peuvent rêver des 8es
GROUPE E: Quoique rossée 6-1 à Barcelone et à égalité de points avec Leverkusen, l'AS Rome reste la mieux placée pour décrocher le second billet qualificatif. Elle reçoit le modeste BATE Borisov tandis que son concurrent allemand accueille le Barça. Pour se qualifier, il suffit aux Italiens d'éviter de faire moins bien que le Bayer. Mais, démunie en attaque (blessures de Gervinho, Salah et Totti), elle reste aussi sur 4 matches sans victoire toutes compétitions confondues. Borisov a encore ses chances, à condition de l'emporter: il finirait alors 2e ou 3e.
Deuxième, 3e ou 4e, tout est encore possible pour le Bayer d'Admir Mehmedi. Même un exploit contre le Barça ne lui garantirait pas une qualification pour les 8es. Les Allemands doivent faire mieux que la Roma pour continuer en C1. Mais s'ils ne gagnent pas et que le BATE s'impose à Rome, ils seraient éliminés de toute compétition européenne.
GROUPE H: Favori initial du groupe, Valence (3e) se retrouve en ballottage défavorable, à un point de La Gantoise de Danijel Milicevic, pour le gain de la 2e place qualificative. Une victoire contre Lyon, déjà éliminé et en proie à une grosse crise, s'impose donc pour espérer forcer le destin. En espérant que le surprenant rival belge n'en fasse pas autant contre le Zenit Saint-Pétersbourg, assuré de finir premier.