Dans le Stade Olympique de la Ville éternelle, Zidane va connaître à la fois son premier grand test à la tête du Real et son premier match européen comme entraîneur principal.
L'affiche penche a priori en faveur de Madrid, qui vise un sixième quart de finale d'affilée, stade que les Giallorossi n'ont plus atteint depuis 2008. Cette année-là, ils avaient justement éliminé le Real en 8es (2-1, 2-1) en évoluant sous les ordres de... Luciano Spalletti, revenu aux commandes de la Louve mi-janvier à la place de Rudi Garcia.
Spalletti, qui en attaque a perdu Gervinho et récupéré El Shaarawy (déjà plus efficace qu'en un semestre à Monaco), a serré la vis en défense qui était le point faible des Romains cette saison. Mais si Bale est forfait, les autres attaquants madrilènes sont en grande forme, Cristiano Ronaldo comme Benzema (respectivement 15 et 14 buts lors des 10 derniers matchs toutes compétitions confondues).
ats/alt
La Gantoise: une nouvelle surprise?
C'est la confrontation la moins relevée du plateau des 8es de finale, entre deux néophytes à ce stade. La Gantoise du Tessinois Milicevic a créé la plus grande surprise des poules en y devançant Valence et Lyon, tandis que Wolfsburg a fini en tête de son groupe devant le PSV Eindhoven et Manchester United.
Les Belges viennent de céder du terrain sur la scène nationale, s'inclinant deux fois 1-0 coup sur coup face à Bruges en championnat et en coupe, mais comptent sur leur bonne tenue à domicile pour étirer leur rêve européen en prenant une option dès mercredi.
Les Buffalos vont en tout cas mieux que les Loups de Ricardo Rodriguez, dont la victoire samedi (2-0 contre le promu Ingolstadt) était la première en six matchs. Surtout, Wolfsburg est perturbé par une kyrielle d'indisponibilités parmi ses titulaires (le gardien helvétique Benaglio, le défenseur central Naldo, les milieux Caliguiri et Guilavogui et les attaquants Bendtner et Dost).