Bâle tire le PSG, Arsenal et Ludogorets

Voilà qui a le mérite d'être clair: Bâle devra sortir le très grand jeu pour terminer à l'une des deux premières places de ce groupe A, un des plus relevés des huit. Le départ d'Ibrahimovic a certes changé le visage du PSG, de même que le remplacement de Laurent Blanc par Unai Emery. Mais les Parisiens, alimentés par l'inépuisable fond qatarien, demeurent d'un tout autre calibre que celui du champion de Suisse.

Idem pour un Arsenal qui n'en finit plus de passer pour le loser de la Premier League mais qui, à l'échelle européenne, reste une valeur sûre. Granit Xhaka, transféré cet été de Mönchengladbach à Londres, reviendra donc au bercail le temps d'une rencontre.

Dernier adversaire des Rhénans, le Ludogorets Razgrad est la figure du proue d'un football bulgare en déliquescence. Le FCB a déjà croisé deux fois cette équipe dans un passé récent: en phase de groupes de la C1 2014/15 avec une défaite 1-0 et une victoire 4-0, et lors des barrages de la C1 2013/14, avec des succès 4-2 et 2-0.

Des groupes très différents

Comme chaque année, le tirage au sort a livré une copie fort disparate. Il y a les groupes où personne n'aurait voulu se retrouver, comme le C de Barcelone, du Manchester City de Pep Guardiola, du Mönchengladbach de Yann Sommer, Josip Drmic et Nico Elvedi et le Celtic Glasgow. Ou encore le groupe F du Real Madrid, de Borussia Dortmund, du Legia Varsovie et du Sporting du Portugal, le club formateur de Cristiano Ronaldo.

A l'inverse, il y a les poules B (Benfica, Naples, Dynamo Kiev, Besiktas), E (CSKA Moscou, Bayer Leverkusen, Tottenham, Monaco) ou G (Leicester, Porto, Bruges, Copenhague) qui ne susciteront pas énormément d'intérêt hormis auprès des supporters des équipes en question. A noter le remake de la demi-finale de la saison passée dans le groupe D entre Bayern Munich et l'Atlético Madrid (avec le PSV Eindhoven et Rostov).

ats/fayet