Avant le début de la Ligue des champions, les "Gunners" du Bâlois Granit Xhaka ont déjà 5 points de retard sur le leader Manchester City en Premier League, au bout de 4 journées. Sur la lancée de ces derniers mois, les "Wenger Out" ("Wenger dehors", ndlr) fleurissent en tribunes. Du coup, les rumeurs alimentent la presse britannique.
Son départ serait une révolution pour le club londonien et mettrait fin à un cycle dont la longueur est rare au haut niveau. A son arrivée, les tabloïds prédisaient au Français quelques semaines d'enfer seulement, voire une saison tout au plus, avant de rentrer chez lui. Mais l'inconnu d'alors, fraîchement débarqué de Nagoya au Japon après tout de même un titre de champion de France avec Monaco en 1988, a su gagner les coeurs, au moins jusqu'à ces dernières années.
afp/bao
Wenger a transformé les Gunners
Wenger a apporté son style à Arsenal, son sens du détail, et sa façon de mettre son nez partout, du recrutement jusqu'à la modernisation des infrastructures en passant par la santé des joueurs.
Fini notamment la culture de la bière et de la "junk food" dans les vestiaires anglais de la fin des années 1990, place à la nutrition. L'un des anciens joueurs, Ray Parlour, a raconté récemment que le Français l'avait menacé d'une amende de 30'000 livres s'il buvait la bière qu'il avait alors à la main...
Fini aussi les entraînements en dilettantes: avec Wenger, chaque session est pensée, planifiée et chronométrée. Les résultats suivent, ouvrant une décennie fantastique pour Arsenal. Le fils d'Alphonse et Louise, restaurateurs à Duttlenheim (Bas-Rhin), a mené ses "Gunners" à 3 titres (98, 2002, 2004) et 4 Cups jusqu'en 2006, année ou il a perdu la finale de la Ligue des champions contre Barcelone.
Mais depuis 2006, la belle histoire a déraillé, rattrapée par la réalité économique. Même si Arsenal est double tenant de la Cup et que les Londoniens ont terminé 2es de Premier League la saison passée.
Le PSG également sous pression
En difficulté dans le jeu et en manque de confiance, le Paris SG d'Unai Emery est sous pression avant de débuter la Ligue des championset devra éloigner le spectre de la crise, si tôt dans la saison.
C'est la 1re fois, depuis qu'il est passé sous pavillon qatari à l'été 2011, que le PSG aborde la compétition reine avec autant de doutes accrochés à ses crampons. Et pour Emery, son nouvel entraîneur recruté pour précisément franchir un palier sur la scène continentale après 4 échecs consécutifs en 1/4, la tension est déjà très forte.
Car, le contexte actuel ne prête pas à l'optimisme chez des Parisiens, en difficulté depuis 2 semaines en championnat, après une défaite franche à Monaco (3-1) et un nul concédé dans les derniers instants vendredi au Parc des Princes face à Saint-Etienne (1-1).
Dans les deux cas, le résultat est venu sanctionner un contenu assez famélique en terme d'animation de jeu et d'occasions, preuve que les joueurs, nouveaux comme anciens, peinent à assimiler la méthode d'Emery.
Ligue des champions. 1re journée
Mardi (13.09)
Groupe A
20h45 BÂLE - Ludogorets (en direct sur RTS Deux)
20h45 Paris Saint-Germain - Arsenal
Groupe B
20h45 Dynamo Kiev - Napoli
20h45 Benfica - Besiktas
Groupe C
20h45 Barcelone - Celtic Glasgow
20h45 Manchester City - Borussia Mönchengladbach
Groupe D
20h45 PSV Eindhoven - Atlético Madrid
20h45 Bayern Munich - Rostov
Mercredi (14.09)
Groupe E
20h45 Bayer Leverkusen - CSKA Moscou
20h45 Tottenham - Monaco
Groupe F
20h45 Real Madrid - Sporting Lisbonne
20h45 Legia Varsovie - Borussia Dortmund
Groupe G
20h45 Bruges - Leicester City
20h45 Porto - Copenhague
Groupe H
20h45 Lyon - Dinamo Zagreb
20h45 Juventus - Séville (en direct sur RTS Deux)