La Juventus gagne à Porto et se rapproche des quarts

Alex Telles n'a vraiment rendu service à personne. Son expulsion à la 27e pour un tacle sur Stephan Lichtsteiner, 73 secondes après avoir été averti une première fois, a littéralement plombé un match qui, déjà, ne s'annonçait pas particulièrement ouvert sur le papier.

Le spectacle s'est donc longtemps fait attendre dans un Dragão au rendez-vous. Difficile dans ces circonstances de blâmer un FC Porto dont l'objectif principal, une fois le forfait de Telles commis, a été de tout mettre en oeuvre pour tenir bon sans prétériter ses chances en vue du retour le 14 mars à Turin.

Alors les Portugais ont défendu, sortant dès la 30e le créatif André Silva pour le latéral Miguel Layun. Ils l'ont plutôt bien fait du reste, certes outrageusement dominés mais sans accorder non plus à la Juve tant d'occasions nettes que cela. Les Italiens auraient sans doute eu la tâche plus facile si Iker Casillas n'avait pas décidé à la 39e de prouver que les vétérans (35 ans) pouvaient encore avoir d'incroyables réflexes en se couchant très vite sur un tir dévié de Higuain (39e). Ou si Dybala n'avait pas eu le malheur d'allumer le poteau quelques secondes avant la pause.

Lichtsteiner auteur d'un bon match

En résumé, la Juventus - à l'image d'un Lichtsteiner fidèle à lui-même et motivé de retrouver une compétition de laquelle il avait été exclu par son club l'automne passé - s'est échinée à forcer le bloc adverse, par les ailes, par l'axe, en jouant court, en jouant plus long, sur balles arrêtées, de toutes les manières possibles.

Alors le Mister Allegri y a mis son grain de sel en faisant entrer Pjaca, lequel a ouvert le score 5 minutes plus tard (72e), puis Alves (pour un Lichtsteiner qui a livré un énorme duel à Brahimi) à qui il a fallu moins d'une minute pour doubler la mise (74e).

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ats/bond