L'obstacle était trop haut pour Nice

Après avoir dominé en première période sans parvenir à concrétiser, les visiteurs ont inscrit à la 48e par Callejon le but à l'extérieur crucial pour gérer sans mal la fin de la rencontre. Cette réussite est tombée alors que Mario Balotelli n'était pas sur la pelouse après avoir reçu des soins à un poignet. Mais ceci n'est qu'anecdotique: Naples a démontré avoir un calibre supérieur aux Aiglons, tant à l'aller qu'au retour.

Une minute après le but de Callejon, une frappe de Mertens s'écrasait encore sur le poteau. Si l'on peut trouver un point à améliorer chez les visiteurs, c'est le dernier geste. Le 2-0 qui avait sanctionné les débats à l'aller constituait un minimum par rapport à la physionomie du match, et le constat peut être similaire pour le retour. Insigne a ainsi une fois encore galvaudé plusieurs ballons de but... avant d'enfin trouver le chemin des filets à la 89e.

Balotelli et Sneijder n'ont pas pesé

L'OGC Nice n'a jamais réussi à emballer le match, à faire douter les Italiens. Le pressing très haut exercé par les joueurs de Maurizio Sarri, de même que leur haute qualité technique, a considérablement gêné les Français, perturbés dès la relance, et souvent privés de ballon. Seul le jeune Saint-Maximin a semblé en mesure de créer le danger, mais il a été bien pris par les Napolitains, qui se méfiaient de sa vitesse. Balotelli, à court de rythme, n'a rien réussi, alors que Sneijder n'a pas non plus été capable d'orienter la manoeuvre.

Nice regardera donc la Ligue des champions à la télévision et se contentera de jouer l'Europa League. Mais les Français ne peuvent guère nourrir de regrets: la meilleure équipe a gagné.

ats/adav