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Servette, GC et St-Gall n'ont pas encore de licence

Pas de licence pour le FC Servette du coach Niederhäuser.
Pas de licence pour le FC Servette du coach Niederhäuser.
Grasshopper, en Super League, et les Romands Servette, Yverdon et La Chaux-de-Fonds en Challenge League n'ont pas encore leur licence pour la saison prochaine. St-Gall a également été recalé.

La Commission des licences de la Swiss Football League a refusé
d'accorder en première instance son précieux sésame pour la saison
2009/10 à huit clubs, dont Grasshopper - seul recalé de Super
League -, St-Gall et Servette. Une mésaventure qui n'est pas
arrivée à Neuchâtel Xamax et Sion, les deux formations romandes de
l'élite. Les organisations concernées ont cinq jours pour faire
recours.



Ainsi, sur les dix équipes de Super League, toutes ont reçu leur
licence sauf GC. L'équipe zurichoise se voit reprocher son manque
de transparence financière et devra donner des explications sur sa
perte de l'an dernier.

"Autorisation exceptionelle" pour Tourbillon

La Commission a toutefois rendu attentif le FC Sion que le Stade
de Tourbillon obtenait "une autorisation à titre
exceptionnel",
selon le communiqué sédunois, et que le club
valaisan "devra produire la preuve écrite d'un projet de
transformations ou de construction d'un nouveau stade pour répondre
aux critères d'homologation de la SFL"
pour les exercices
2010/11 et suivants.



En Challenge League, ils étaient trois à briguer une autorisation
valable pour la première division, Lugano, Thoune et St-Gall. Las
pour lui, c'est le leader du championnat qui a été recalé. "Les
refus sont dus principalement au non accomplissement de critères
dans les domaines sportifs et financiers"
, peut-on lire dans
un communiqué laconique de la SFL. Le cas de St-Gall devrait
toutefois être vite réglé, seuls quelques détails sur les nouveaux
investisseurs du club faisant défaut.

Augmentation de budget

Malgré la prise de pouvoir de Majid Pishyar, Servette n'a lui
non plus pas obtenu gain de cause. "Les critères juridiques,
d'infrastructure et administratifs sont remplis",
est-il écrit
sur le site du club. "Il a été demandé au Servette FC de
fournir des informations complémentaires au sujet de l'augmentation
importante de son budget en relation avec les ambitions
affichées."




La SFL veut en effet s'assurer que les fortes hausses budgétaires
dans plusieurs domaines reposent sur du concret. "Mais nous ne
savons pas exactement ce que la Ligue veut de nous. Nous devons
prendre contact avec elle pour définir ce qu'elle demande"
,
explique Didier Henriod, vice-président du SFC. Vice-président de
la Commision des licences, Me Olivier Rodondi détaille un peu plus
cette exigence. "Le budget de Servette n'était pas suffisamment
documenté. Nous demandons des garanties."




si/ag

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Répartition des licences

SUPER LEAGUE

Licences obtenues: Aarau, Bâle, Bellinzone, Lucerne, Neuchâtel Xamax, Sion, Vaduz, Young Boys, Zurich, Thoune, Lugano.

Licences refusées: Grasshopper, St-Gall.


CHALLENGE LEAGUE

Licences obtenues: Bienne, Gossau, Lausanne-Sport, Locarno, Schaffhouse, Stade Nyonnais, Winterthour.

Licences refusées: Concordia Bâle, La Chaux-de-Fonds, Servette, Wil, Wohlen, Yverdon.


Examens médicaux
Yverdon a subi le même sort que Servette "pour moins qu'un détail", selon Paul-André Cornu. En cause, "un courrier arrivé trop tard concernant les examens médicaux", précise le président nord-vaudois. "Comme Servette et La Chaux-de-Fonds, Yverdon n'a pas procédé aux examens médicaux requis", avance de son côté Me Rodondi. "Mais il n'y a rien de grave dans les décisions que nous avons prises aujourd'hui."

Servette doit aussi revoir sa copie en effectuant "une échocardiographie aux joueurs de la première équipe en début de saison", ce que le médecin-chef des Grenat Finn Mahler s'est engagé à faire "immédiatement", selon le club. Un requisit non-négociable aux yeux de la SFL.

Malgré le flou général qui règne à La Chaux-de-Fonds, avec la démission en fin de saison du président Antonio Tacconi, la Commission a jugé la situation assez calme pour ne pas remettre en cause les critères administratifs et financiers. L'autre raison du refus du dossier neuchâtelois avancée par la Ligue, outre l'aspect médical, est l'absence d'équipes juniors à divers étages de la formation du FCC.