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Servette, politique des petits pas

Adeptes de la politique des petits pas, les investisseurs syriens jouent avec les nerfs des supporters et des joueurs servettiens.

Comme les précédentes, la journée de jeudi s'est passée en d'interminables palabres.


"Je ne peux rien vous dire aujourd'hui, mais nous gardons l'espoir d'un dénouement positif !", affirmait jeudi soir leur porte-parole, le dr. Bachar. Ses propos, qui se voulaient optimistes, tranchaient avec ceux tenus par Adrian Ursea : «nous sommes dans le flou le plus total. Je suis fatigué de toute cette histoire. La situation est ubuesque. A une semaine de la reprise du championnat, nous n'avons même pas la possibilité de nous entraîner. Tout notre matériel, y compris les ballons, sont sous séquestre au Centre sportif des Evaux. Les serrures des vestiaires ont été changées.»

Coencas à Genève


Michel Coencas a fait jeudi un aller retour Paris-Genève. Son entrevue avec les financiers du Moyen Orient s'est apparemment bien passée : «j'ai rencontré des gens très sérieux, très aimables. Nous allons dans la même direction. Je dois encore procéder à quelques vérifications mais en principe le transfert de mon paquet d'actions, soit 30%, sera effectif vendredi.» Avant de se présenter devant le juge de l'administration des faillites, les Syriens tiennent absolument à s'assurer que les huit joueurs qui ont signé dans d'autres clubs (Karembeu, Ziani, Hassli, Calla, Kata, Kader, Portillo et Edu) n'introduiront pas une action en justice, qu'ils se contenteront du versement des quatre mois de salaire en retard. (TXT avec les agences)

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