L'Angleterre s'incline en Croatie

Eduardo (60e) et un incroyable autogoal de Gary Neville (68e)
ont signé la perte de la sélection de Steve McClaren, très
décevante. Le succès des Croates est mérité. Ils ont fait
l'essentiel du jeu, mais le gardien Paul Robinson a longtemps
retardé l'échéance.



Il n'a par contre pas eu de réussite sur l'autogoal de Gary
Neville: la passe en retrait du latéral de Manchester United était
déviée par une motte juste avant la ligne des cinq mètres, et
Robinson était trompé.



Cette réussite, qui risque de passer en boucle sur les télévisions
du monde entier, symbolisait bien le désarroi anglais. L'Angleterre
n'a que rarement menacé la défense adverse.



Le 3-5-2 mis en place par McClaren n'a pas convaincu, tant s'en
faut. Le retour au pays sera sans doute difficile pour le
successeur d'Eriksson. La course s'annonce serrée dans ce groupe E,
qui comporte aussi notamment la Russie et Israël, sans oublier la
Macédoine.

Première défaite pour l'Ecosse

Après trois succès, l'Ecosse a connu la défaite pour la première
fois dans le groupe B des qualifications de l'Euro 2008. A Kiev, la
sélection dirigée par Walter Smith s'est inclinée 2-0 contre
l'Ukraine.



Kucher (60e) et Shevchenko (90e sur penalty) ont marqué les buts.
L'Ecosse a fini à dix après l'expulsion de Pressley à la 86e. Ce
succès permet à l'Ukraine, quart de finaliste de la Coupe du monde,
de se relancer dans la course à la qualification. Les hommes de
Blokhine ont dominé, mais le gardien Gordon a réalisé plusieurs
parades décisives avant l'ouverture du score.

L'Italie se relance

Après un départ poussif (un point en deux matches), l'Italie
s'est pleinement relancée dans la course à la qualification pour
l'Euro 2008 (groupe B). Les champions du monde se sont imposés 3-1
en Géorgie, non sans avoir souffert.



Tout n'a certes pas été parfait, mais après un nul (Lituanie, 11)
et une défaite (France, 3-1) début septembre, les Italiens se sont
ainsi remis en ordre de marche dans une poule extrêmement disputée:
outre l'Italie, trois autres équipes - la France, l'Ukraine et
l'Ecosse - semblent en mesure de se qualifier pour la phase
finale.

La France rebondit

L'équipe de France a rebondi quatre jours après sa surprenante
défaite 1-0 en Ecosse. Comme prévu, elle a facilement pris la
mesure des Iles Féroé 5-0 en match de qualification à l'Euro 2008 à
Sochaux.



Les Bleus ont disposé tranquillement d'un adversaire limité pour
signer leur troisième succès en quatre matches. Louis Saha a ouvert
la marque dès la 37e seconde après une remise de la tête de Thierry
Henry.



Ce dernier doublait la mise du plat du pied droit à la 22e. Malgré
une domination de tous les instants, la France tardait ensuite à
retrouver le chemin des filets, mais y parvenait tout de même avec
trois buts dans le dernier quart d'heure, deux de David Trezeguet
et un de Nicolas Anelka.

Déconvenue portugaise

Les Portugais, demi-finalistes du Mondial 2006, connaissent des
lendemains de fête bien délicats. Tenus en échec en Finlande pour
leurs débuts dans le groupe A, ils ont cette fois mordu la
poussière à Chorzow sur un doublé de Smolarek.



Ce faux-pas, ajouté aux victoires des Finlandais au Kazakhstan
(2-0) et de la Serbie face à l'Arménie (3-0), n'arrange pas les
affaires des hommes de Luiz Felipe Scolari, désormais quatrièmes à
quatre longueurs de la deuxième place qualificative pour la phase
finale en Autriche et en Suisse.

Tchèques et Allemands s'envolent

Les Tchèques, auteurs d'un solide nul en Irlande (1-1), et les
Allemands, faciles vainqueurs de la Slovaquie à Bratislava (4-1),
se détachent également dans la poule D, de même que les Grecs et
les Turcs (groupe C).



Les champions d'Europe en titre n'ont pas tremblé en Bosnie (4-0)
tandis que la Turquie a fait exploser la défense moldave (5-0) avec
notamment un quadruplé de la vedette locale, Hakan Sukur.



Mais ce sont les Suédois (groupe F) qui effectuent jusque-là le
parcours le plus impressionnant avec un quatrième succès en autant
de rencontres en Islande (1-2). Mieux que les Pays-Bas, qui se sont
contentés du minimum face aux modestes Albanais (2-1). De quoi
rester toujours aussi dubitatif sur les choix du sélectionneur
Marco van Basten.



agences/tai