La Swiss Football League propose trois mesures

Premièrement, le périmètre d'interdiction de stade sera valable dans l'ensemble de la Suisse. "Celui qui commet des actes de violence à l'intérieur ou à l'extérieur des lieux de matchs devra être soumis dans les meilleurs délais à une interdiction de stade et de périmètre valable au niveau national. Il sera aussi tenu de se présenter à la police", a indiqué vendredi la SFL dans un communiqué.

La deuxième initiative lancée par la SFL concerne la récolte et la sauvegarde des moyens de preuve. En collaboration avec les clubs, et en coopération avec la police, la SFL veut réévaluer et améliorer la qualité des installations de surveillance vidéo dans les stades et aux alentours. Et cela, "dans le respect de la protection des données".

Troisième initiative, la SFL souhaite améliorer l'accueil des visiteurs. En adaptant l'infrastructure des stades (plus d'entrées, de WC et de lieux de restauration), en vendant des billets visiteurs que par le biais des responsables des supporters du club visiteur et en standardisant l'information fournie par la police aux supporters visiteurs en prévision du match.

Ces trois initiatives correspondent en partie aux résultats des discussions de la table ronde nationale de jeudi. Elles seront mises en oeuvre au cours des prochains mois. "Il est dans le propre intérêt de la SFL et des clubs d'agir de manière systématique contre les auteurs de violence", a ajouté l'organisation.

Pas de mesures collectives

Même si elle est "constamment torpillée par des critiques et accusations", l'approche sécurité et prévention par la coopération a fait ses preuves, a précisé la SFL. La SFL et les clubs veulent "se concentrer sur les auteurs d'infraction (...) mais rejettent clairement les mesures collectives telles que les billets combinés, les annulations de matchs préventives, l'obligation de porter une carte d'identité qui font actuellement l'objet d'une discussion publique".

Dans le passé, la SFL a infligé des sanctions collectives contre des clubs suite à des altercations et à des incidents impliquant des engins pyrotechniques. L'obligation de porter une carte d'identité avait notamment rapidement dû être levée en accord avec les autorités de police locales en raison d'une dégradation de la sécurité devant les stades.

ats/ffi