Entrepreneur bien connu de la place genevoise, Didier Fischer a longuement exposé la structure actuelle du SFC. Il est à la tête de la Fondation 1890 qui sera définitivement créée dans une quinzaine de jours et qui possède désormais la société anonyme, donc le club professionnel. Pour l'heure, Didier Fischer a constitué un groupe de dix personnes bénévoles, dont Michel Pont, pour nettoyer l'ancienne structure et mettre en place la prochaine.
A ce sujet, le président a confirmé l'entraîneur Kevin Cooper et son staff britannique à leurs postes pour la saison prochaine, grâce à "un énorme effort" salarial consenti par les techniciens. En revanche, rien n'est encore décidé pour le reste de l'encadrement (Zuberbühler, Cantalupi, Sinval,...) ni les joueurs, avec qui des discussions vont être menées cette semaine pour connaître les envies de chacun.
Un budget avoisinant les 3 millions
La Fondation 1890 a été dotée par ses donateurs d'au moins cinq millions de francs pour payer les dettes de Servette ainsi que de quatre millions en guise de base pour l'avenir. Le budget du club pour la saison prochaine - hors secteur formation - oscillera vraisemblablement entre deux et trois millions.
Fischer est persuadé que le fait d'avoir une fondation à la tête de la société anonyme - donc soumise au contrôle de l'Etat - est "un gage de transparence et de bonne gouvernance", et devrait "mettre fin à la suspicion mal placée" autour de la gestion de Hugh Quennec.
Le Canadien avait ouvert la conférence de presse en dressant son bilan. Déçu par "le manque de sensibilité des autorités", celui qui n'est plus impliqué que dans le hockey sur glace (il quitte aussi le Servette Rugby Club) assure "rester convaincu de l'avenir de Servette qui, malheureusement, se poursuivra sans moi".
si/fg