Sion passe en 1/2 grâce à sa victoire 2-1 à St-Gall

Le FC Sion s'est qualifié dans la douleur pour les demi- finales
de la Coupe de Suisse en s'imposant 2-1 à Saint-Gall, face à des
Brodeurs passablement décevants. Menés au score, les Valaisans, une
fois n'est pas coutume, ont refait surface grâce à un coup de patte
de Monterrubio et une magnifique inspiration de Dominguez.



Mais, comme souvent, Sion s'était créé lui-même les difficultés.
Sans cette confiance qui constitue l'ingrédient ultime d'un jeu
efficace, il balbutia près d'une heure avant de trouver ses
marques. Il faut dire que le duo Barberis/Zermatten, toujours
autant frileux, ne donna pas les moyens à ses ouailles de
réellement bousculer le leader de Challenge League.

L'entrée de Reset

Quatre défenseurs - qui frôlèrent le ridicule à la relance,
compromettant de ce fait l'élaboration du jeu - devant lesquels
étaient placés trois demis récupérateurs de formation, deux
animateurs (Monterrubio et Dominguez) dont le manque de vitesse ne
favorisait pas la création de décalages et une seule pointe,
Adeshina. Un dispositif par trop prudent qui n'accoucha que
d'actions fantomatiques et de quelques ratés devenus classiques
pour les Sédunois cette saison. Le moment-clé fut certainement
l'entrée de Reset pour Fermino, qui donna enfin plus de percussion
et de rapidité aux Sédunois.



Le Français obtenait d'ailleurs le coup franc transformé par
Monterrubio à la 53e. Dominguez, lui, réussissait un extraordinaire
grand pont sur Schenkel dos au but et s'en allait doubler la mise
seul face à Lopar treize minutes plus tard.

Furia tardive

Un
soulagement presque inespéré car, quand Sarni déviait de la tête le
cuir dans ses propres filets sur un coup franc de Fernando dans le
premier quart d'heure, beaucoup pensaient les Valaisans incapables
de surmonter ce handicap. Mais les Saint-Gallois, eux aussi trop
attentistes, étaient bien loin de leur rayonnement en championnat.
Il fallut attendre la prise de pouvoir de Sion pour enfin assister
à la furia verte promise avant la rencontre.



Las pour les hommes d'Uli Forte, maladresse et manque
d'agressivité dans le dernier geste se mêlèrent à l'affaire, tout
comme un El Hadary cette fois-ci exempt de tout reproche. Fait
cocasse pour une formation de l'élite qui affronte une équipe de
deuxième division, Sion disputait le dernier quart d'heure sans
véritable attaquant sur la pelouse, laissant aux avant-postes le
seul Monterrubio jusqu'à la venue de Saborio à la... 91e. Une
preuve de plus du climat qui règne dans la formation
valaisanne.



si/kir