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Streller manque sa dernière représentation

Marco Streller a foulé pour la dernière fois la pelouse du parc St-Jacques dimanche. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Marco Streller a foulé pour la dernière fois la pelouse du Parc St-Jacques dimanche. - [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Une finale de Coupe de Suisse dans "son" Parc St-Jacques. L’occasion était belle pour Marco Streller de clore en apothéose l’ultime chapitre de sa riche carrière. Malheureusement pour le capitaine bâlois, le FC Sion a pris un malin plaisir à gâcher la fête.

A l'image du FCB, l’idole du Joggeli a vécu un calvaire dimanche après-midi. Muselé par l'arrière-garde sédunoise, l'ancien attaquant de la Nati n'a jamais, ou presque, eu l'occasion de se mettre en valeur.

Mis sous l'éteignoir par Léo Lacroix et consorts, Streller a pesté, comme souvent. Il s'est énervé après un coup de coude reçu au visage (33e) qui l'a laissé au sol. Il a invectivé Didier Tholot après avoir été la cible d'objets lancés par les supporters valaisans. Mais jamais il n'a trouvé la lumière.

Les applaudissements de Federer

Tout juste notera-t-on cette action de la 68e minute où, libre de tout marquage, il manquait complètement une reprise que Vanins captait sans sourciller. Remplacé six minutes plus tard par Ajeti, "Pipi" quittait pour la dernière fois la pelouse de "son" Parc St-Jacques, sous une salve d'applaudissements des supporters "rotblau" dont Roger Federer, spectateur de marque de cette finale.

Non, Marco Streller n’a pas ajouté une cinquième Coupe de Suisse à son prestigieux palmarès. Un sacre qui lui tenait tant à cœur, lui qui avait répété dans les médias qu’il souhaitait faire partie de la première équipe à battre Sion en finale et terminer sa carrière de joueur en mettant fin au mythe.

"Sion a été meilleur"

"Aujourd'hui, la meilleure équipe a gagné. Il faut tirer un coup de chapeau à Sion, c'est mérité. Ils ont très bien joué, ils voulaient plus la victoire que nous. Ils étaient concentrés sur cet objectif", soulignait-il à l'issue de la rencontre. "Je ne peux pas davantage analyser ce match à chaud. Sion a été meilleur. Point barre."

Mais cette ultime fausse note ne gâchera en aucun cas le bilan d'un joueur qui aura mené son FC Bâle, le club qu'il soutenait quand il était gamin, dans une autre dimension.

Avec neuf titres de champion de Suisse à son actif, un record, et des exploits à la pelle sur la scène européenne, Streller laissera une trace indélébile dans l'histoire du club rhénan et du football suisse.

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Bâle, Axel David - @axel_david7

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