Urs Fischer sort par la grande porte

Arrivé au FCB durant l'été 2015 en provenance de Thoune, il n'y a jamais véritablement trouvé sa place. Trop "zurichois" pour beaucoup - il a passé l’essentiel de sa carrière de joueur au FCZ avant de prendre les rênes de l'équipe première entre 2010 et 2012 - il n’a jamais réussi à se défaire de cette étiquette.

Même 2 titres de champion de Suisse au terme de 2 saisons que le FC Bâle a survolé comme aucune équipe ne l'avait fait jusqu'ici, ne l'ont pas empêché d'être poussé vers la sortie, la nouvelle équipe dirigeante souhaitant changer de politique. Un style de jeu peu attrayant et des prestations décevantes sur la scène européenne ont jeté l'ombre sur son bilan. Mais pouvait-il faire mieux avec l'effectif à disposition?

A la table des grands

Toujours est-il que la victoire bâloise au Stade de Genève restera dans les annales du foot suisse. Pourquoi? Parce que la belle histoire d'amour entre le FC Sion et la Coupe de Suisse a été brutalement interrompue. Parce que le FCB a une 12e Coupe à ajouter dans sa vitrine. Une Coupe qu'il attendait depuis 2012, une éternité pour un club qui fait main basse sur le championnat depuis 8 ans.

Et aussi et surtout parce qu'elle permet à Urs Fischer de sortir par la grande porte, avec un doublé Coupe-championnat en poche. Une performance que le FCB n'avait réalisée qu'à 5 reprises jusqu'ici dans ses 124 ans d’histoire (1968, 2002, 2008, 2010 et 2012).

Une performance qui lui permet ainsi de prendre place à la table des entraîneurs à succès du FCB en compagnie de Helmut Benthaus, Christian Gross, Thorsten Fink et Heiko Vogel. Pas si mal finalement pour un entraîneur aussi décrié.

Genève, Axel David - @axel_david7

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