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Le FC Sion et Uli Stielike se quittent "d'un commun accord"

Uli Stielike peut désormais regarder vers d'autres horizons.
Uli Stielike peut désormais regarder vers d'autres horizons.
La page Uli Stielike est désormais tournée à Sion. Le club valaisan et l'Allemand se séparent d'un commun accord. Le désormais ex-entraîneur se confie à tsrsport.ch.

La rupture entre le FC Sion et Uli Stielike (54 ans) est bel et
bien consommée. "D'un commun accord", selon un communiqué
du club, le FC Sion et l'entraîneur allemand ont décidé de mettre
un terme à leur collaboration.



Engagé fin mai pour succéder à Alberto Bigon, Stielike avait été
mis sur la touche le 3 novembre pour résultats insuffisants (4
points sur les 7 matches précédents) par le président Christian
Constantin, qui assume seul depuis lors la responsabilité sportive
de l'équipe. L'ancien international allemand (42 sélections) a
ensuite été en congé-maladie.

"Toujours le bienvenu en Valais"

Dans un communiqué laconique, le club "souhaite bonne chance à
son entraîneur pour la suite de sa carrière". Il précise que
l'ancien sélectionneur de l'équipe de Suisse et joueur vedette du
Real Madrid sera "toujours le bienvenu en Valais"...



tsrsport.ch: Voilà Uli, le chapitre FC Sion
est désormais clos pour vous...




ULI STIELIKE: Nous avons effectivement trouvé un
arrangement. Je suis désormais un homme libre. Pour moi, il était
important d'en arriver à cette solution car je ne pouvais tout
simplement pas revenir dans cette ambiance bizarre.

"Il y a forcément des regrets"

tsrsport.ch: Vous éprouvez des
regrets?




ULI STIELIKE: Quand tu arrives dans un nouveau
club avec une grosse envie de faire évoluer les choses, avec
l'envie aussi de redonner une belle image au FC Sion, c'est sûr
qu'il y a forcément des regrets. Mais voilà, on n'avait pas les
mêmes idées avec Christian Constantin, et on ne pouvait tout
simplement pas travailler ensemble.



tsrsport.ch: Christian Constantin, justement,
n'a pas toujours été tendre avec vous dans ses déclarations à la
presse...




ULI STIELIKE: Je crois qu'il est très nerveux. Il
mesure maintenant la difficulté de la tâche sur le banc. Par
contre, ce qui me fait vraiment rire, ce sont les excuses derrière
lesquelles il se cache en cette fin d'année, disant que son équipe
n'est pas prête physiquement. Or il la dirige depuis cinq semaines
maintenant. C'est généralement le temps que des sélectionneurs
comme Domenech, Löw ou Del Bosque ont avec leurs joueurs pour
préparer physiquement un grand tournoi, et si possible le gagner...
Mais je ne tiens pas à rentrer dans son jeu, et encore moins
répondre de la même manière qu'il a pu le faire à mon égard.

"Seulement des problèmes avec l'Olympique des Alpes"

tsrsport.ch: Avec le recul, le choix du FC
Sion était-il vraiment le bon l'été dernier?




ULI STIELIKE: Oui, bien sûr. Je n'ai jamais eu de
problème avec le FC Sion, ni avec les joueurs. Ou bien seulement
ceux que tous les entraîneurs peuvent avoir un jour. Moi, les seuls
problèmes que j'ai pu rencontrer, c'est avec la société de
l'Olympique des Alpes du président Constantin... A part ça, le
Valais est une région magnifique, que je recommanderai volontiers à
tous mes amis allemands pour les vacances. Et la région mérite
d'avoir un club de football qui joue les premiers rôles.

"J'aurais dû faire jouer Obradovic dès le début"

tsrsport.ch: Christian Constantin vous a
reproché des tas de choses, disant aussi que "les grands joueurs ne
font pas forcé ment de grands entraîneurs". Avez-vous l'impression
d'avoir fait des erreurs?




ULI STIELIKE: Il y a toujours des choses qu'on
pourrait faire différemment. Mais mon plus grand regret est
peut-être de n'avoir pas fait jouer Obradovic dès le début du
championnat, et de suivre la politique du club qui voulait
absolument le vendre. J'aurais donc pu ou dû imposer mes idées.
Mais là, on aurait déjà eu des problèmes le premier jour! Mais bon,
le chapitre FC Sion est désormais clos pour moi. Par contre,
j'aimerais juste encore préciser que Stielike n'a jamais exigé le
limogeage du préparateur physique, ni de qui que ce soit. De plus,
je n'ai jamais, et je dis bien jamais, été en contact avec la
Fédération du Qatar pour prendre en charge l'équipe nationale.
Certains journalistes devraient vérifier leurs
affirmations...



Propos recueillis par Daniel Burkhalter

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Costanzo out 6 semaines

Franco Costanzo a été victime d'une déchirure partielle d'un tendon rotulien mercredi lors du match de Ligue des champions contre le Sporting Portugal (0-1). Le gardien argentin de Bâle sera indisponible environ six semaines mais ne devra pas être opéré, a indiqué la "Basler Zeitung". Costanzo a l'interdiction complète de s'entraîner. Si tout va bien, il fera son retour pour la reprise les 7 et 8 février 2009.

A l'image de l'AFG-Arena à St-Gall, le nouveau stade de Lucerne, qui doit être inauguré fin 2010, sera baptisé du nom d'un sponsor et portera le nom de Swissporarena. La société Swisspor, basée à Steinhausen (canton de Zoug), déboursera 10 millions de francs en échange.

"Je veux rester actif jusqu'à 60 ans"

tsrsport.ch: Quel est l'avenir immédiat d'Uli Stielike?
ULI STIELIKE: Je vais déjà partir samedi quelque temps en vacances au soleil avec mon épouse. Pour le reste, je n'en ai encore aucune idée pour l'intant.

tsrsport.ch: Et ensuite? Pensez-vous encore entraîner un autre club?
ULI STIELIKE: Oui, car j'ai toujours dit que je voulais rester actif jusqu'à 60 ans. Où? L'Espagne reste un projet, mais il va falloir voir ce que l'on va me proposer. D'ailleurs, je ne vais pas m'affoler. Ce ne sera peut-être pas avant la saison prochaine...

tsrsport.ch: Vous avez manqué le Real Madrid de quelques jours...
ULI STIELIKE: (gros soupir). Non non, pas du tout. Un club comme ça prend toujours des coaches expérimentés.