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La formule à dix équipes maintenue par la SFL

La Super League n'accueillera finalement pas deux nouvelles équipes.
La Super League n'accueillera finalement pas deux nouvelles équipes.
Contrairement à ce qu'elle avait annoncé en juin, l'assemblée de la Swiss Football League a décidé de ne pas élargir la Super League de dix à douze. Aucune formule ne semblait convenir aux besoins des clubs et des partenaires.

La Super League ne sera pas élargie de dix à douze équipes.
Réunis en assemblée générale ordinaire à Berne, les délégués des 26
clubs de la ligue nationale sont revenus sur leur décision de juin
dernier d'étoffer l'élite. L'option du statu quo a été prise à une
majorité de deux contre un.

Pas de retour du tour promotion-relégation

Selon les conclusions du groupe de travail ad hoc rapportées par
le président de la Swiss Football League Thomas Grimm, un
championnat régulier sur le plan sportif ne serait pas réalisable
avec douze formations.



Les principaux partenaires commerciaux (télévisions) ont également
émis de grandes réserves quant au mélange des deux ligues (Super
League et Challenge League) qu'impliquerait un retour à l'ancien
système à douze équipes avec la barre séparant tour final et de
tour promotion-relégation.

Aucune option valide

Les clubs ont fait volte-face après avoir examiné trois options
d'un championnat à douze: l'ancienne variante en cours de 1987 à
2003 avec la barre, qui n'est aujourd'hui plus possible en raison
du calendrier automnal très chargé (UEFA, équipes nationales). Un
tel système obligerait aujourd'hui à fixer la phase décisive de la
lutte pour la barre en février, ce qui n'est pas
envisageable.



Une deuxième variante «simplifiée» à douze, avec 33 journées comme
dans plusieurs pays européens, est jugé inéquitable en raison du
nombre de rencontres à domicile inégal entre les équipes. Enfin, le
modèle «écossais», qui mêle les deux systèmes, n'est pas jugé
opportun non plus.

Mansuétude pour la Challenge League

Ce statu quo «ne signifie pas que nous allons nous croiser
les bras»
, assure Thomas Grimm. Des solutions innovantes
s'imposent pour la Challenge League en particulier, sachant que les
seize clubs de 2e division sont à la limite de leurs possibilités
en matière de financement pour un fonctionnement
semi-professionnel.



Les délégués ont justement fait preuve de mansuétude à l'égard de
la Challenge League. Ils ont prolongé une nouvelle fois d'un an la
période transitoire pour que les clubs de 2e division se conforment
aux exigences en matière d'infrastructures, dans le cadre de la
procédure d'octroi des licences.



si/mor

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Super League

1. YB 16/35
2. Bâle 16/31
3. NE Xamax 16/26
4. Lucerne 16/25
5. Sion 16/23
6. St-Gall 16/22
7. GC 16/20
8. Zurich 16/20
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9. Bellinzone 16/12
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10. Aarau 16/7