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Goran Obradovic se confie avant la reprise

Goran Obradovic se plaît sous le maillot sédunois.
Goran Obradovic se plaît sous le maillot sédunois.
Candidat au titre en début de saison, Sion a dû réviser ses objectifs à la baisse. Goran Obradovic, le capitaine du bateau valaisan, reste optimiste pour la suite.

A l'heure de la reprise de Super League, Tourbillon est une
nouvelle fois le centre de bien des attentions. Le fonctionnement
du duo Rössli-Jacobacci suscite de nombreuses interrogations,
notamment de la part de l'ASF, bien décidée à surveiller de près le
banc sédunois.



Quel que soit le véritable boss du vestiaire, la tâche ne sera pas
simple pour une équipe qui visait le haut du tableau en début de
saison. Plus près de la barre de relégation que de Bâle, Sion devra
retrouver une dose de stabilité pour faire mieux lors de la 2e
partie du championnat. Goran Obradovic (31 ans), qui évolue dans la
formation valaisanne depuis 2005, reste optimiste pour la
suite.



TXT: - La pause hivernale a apporté son lot
de changements à Sion, avec l'arrivée de Rössli et Jacobacci.
Comment s'est déroulée la préparation et le contact avec vos
nouveaux entraîneurs?




GORAN OBRADOVIC: On a bien travaillé, un peu
différemment qu'avant le premier tour, car chaque entraîneur veut
appliquer ses propres principes de jeu. L'ambiance et l'état
d'esprit sont bons. On a remporté nos matches amicaux, mais face à
des adversaires peu redoutables. Il ne sera véritablement possible
de jauger notre potentiel et nos progrès que samedi face à GC.

"Jacobacci et Rössli forment un bon couple"

- Qui sera le véritable boss dans les vestiaires de
Tourbillon jusqu'à la fin de la saison? Rössli, Jacobacci ou...
Constantin?




GORAN OBRADOVIC: Pour nous les joueurs, c'est
assez clair. Les deux entraîneurs travaillent main dans la main.
Maurizio Jacobacci s'occupe plutôt des phases offensives, tandis
que Charly Rössli s'attelle à des tâches plus défensives. Ensemble,
ils forment un bon couple.



- N'est-ce pas problématique de ne pas avoir un interlocuteur
unique?




GORAN OBRADOVIC: Non, vraiment, on n'a aucun
problème avec cette situation.



- Depuis le début de saison, le 11 de base a été constamment
chamboulé, avec des transferts tardifs, le départ de Chedli, des
blessures et des suspensions. Une nouvelle fois, Sion n'a pas
vraiment travaillé dans la sérénité...




GORAN OBRADOVIC: Je ne peux pas vous laisser dire
qu'on manque de sérénité. Bien sûr, il y a eu des turbulences.
C'est ainsi dans le football, il y a des moments plus difficiles
que d'autres. Mais je pense qu'on a maintenant trouvé le bon
équilibre et je suis très optimiste pour la 2e partie de
championnat. Il y a beaucoup de talents et de qualités dans
l'équipe. Si chacun fait son boulot, on peut arriver à quelque
chose de bien.

"Je pense qu'on peut toujours viser la 3e place"

- Avec les éliminations en UEFA et en Coupe de Suisse ainsi
qu'une 6e place en ASL, vous avez néanmoins dû revoir vos ambitions
à la baisse.




GORAN OBRADOVIC: C'est vrai qu'on avait
l'ambition de devenir champions. Le problème principal, c'est qu'on
a perdu trop de points à Tourbillon. Mais je pense qu'on peut
toujours atteindre la 3e place. Pour cela, il faudra être plus
constant à la maison.



- Dans cette optique, le match de samedi contre GC sera très
important.




GORAN OBRADOVIC: Le premier match de la reprise
est toujours très important, tant pour la confiance que pour savoir
véritablement où se situe l'équipe.



- En tant que capitaine, avez-vous votre mot à dire dans le
vestiaire?




GORAN OBRADOVIC: On m'a donné le brassard après
la blessure de Wicky. C'est un honneur mais également une certaine
responsabilité. Dans le vestiaire, on n'a pas besoin d'un joueur
qui parle. Ce n'est pas nécessaire, l'état d'esprit est assez
positif. J'encourage en revanche mes coéquipiers sur le
terrain



- Les relations sont-elles parfois compliquées par les
nombreuses nationalités et cultures des joueurs?




GORAN OBRADOVIC: Au début, la communication était
un peu difficile. Mais sur le terrain, on n'a pas besoin de parler
la même langue pour se comprendre.

"J'espère rester le plus longtemps possible à Sion"

- Plus personnellement, à 31 ans, votre avenir est-il
définitivement lié à Sion ou avez-vous encore d'autres horizons en
perspective?




GORAN OBRADOVIC: J'espère vraiment rester le plus
longtemps possible à Sion. Ma famille n'a pas envie de partir. Les
enfants se sont bien intégrés à l'école. De plus, il y a toujours
du soleil en Valais et on a des supporters extraordinaires. On ne
peut pas rêver d'un meilleur décor et d'une ambiance plus agréable
pour jouer au football.



TXT/Samuel Jaberg

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Super League, le programme (02-03.02)

Sion - GC SA 17h45

Zurich - Thoune SA 17h45

Aarau - St-Gall DI 16h00

NE Xamax - Lucerne DI 16h00

YB - Bâle DI 16h00

Classement

1. Bâle 18/39

2. Zurich 18/33

3. YB 18/33

4. Aarau 18/24

5. NE Xamax 18/22

6. Sion 18/22

7. GC 18/20

8. Lucerne 18/17

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9. Thoune 18/17

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10. St-Gall 18/13

Obradovic fan de Djokovic

TXT: - Dans un registre tout autre, que vous inspire la victoire de Novak Djokovic à Melbourne?

GORAN OBRADOVIC: J'aurais préféré assister à une finale Federer-Djokovic. En tant que Serbe, mon coeur penche évidemment pour Djokovic. J'ai d'ailleurs une anecdote assez drôle. L'été dernier, lors de la finale entre les deux joueurs à Montréal (ndlr: victoire de "Nole"), mon fils ne comprenait pas pourquoi je soutenais Djokovic, qu'il ne connaissait pas, car c'était évident pour lui que Federer était le meilleur. Je lui ai expliqué qui c'était et d'où il venait. Il est ensuite devenu supporter de "Nole", comme son papa!