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Dudar, commotionné et nez cassé, émerge de son coma

Le choc a été violent pour Dudar, qui avait avalé sa langue.
Le choc a été violent pour Dudar, qui s'est fracturé le nez contre Affolter.
Emiliano Dudar se trouve sur la voie du rétablissement. Au lendemain de son choc avec son coéquipier Affolter, le défenseur de YB émerge de son coma artificiel. Difficile de prévoir le retour de l'Argentin, commotionné et avec le nez fracturé.

Au lendemain de son terrible choc avec son coéquipier François Affolter lors de la rencontre contre Bâle (2-2), Emiliano Dudar est sorti du coma artificiel. Le défenseur de YB se trouve "sur la voie du rétablissement", même si cela devrait prendre plusieurs semaines, annonce le site internet du club bernois.

Pour éviter les complications et la mise en danger des fonctions vitales, les médecins de l'Hôpital de l'Ile à Berne l'avaient plongé dans un coma artificiel dimanche, avant d'enclencher lundi la "phase de réveil", selon le bulletin de santé du joueur.

Commotion et fracture du nez

L'Argentin de 29 ans souffre d'une commotion cérébrale et d'une fracture du nez, mais le pire a pu être craint dans un premier temps à la vue des images du joueur pris de spasmes, les yeux révulsés.

 "Contrairement à ce que de nombreux médias ont annoncé, Emiliano n'a pas avalé sa langue", a déclaré un porte-parole de YB, démentant cette rumeur qui a couru la veille. "Il n'a pas fallu recourir à la respiration artificielle."

D'après le médecin des Young Boys Cuno Wetzel, il est difficile de prévoir la durée de la guérison. Normalement, il faut plusieurs semaines pour se remettre d'un tel accident.

"Silence de mort"

Dans les vestiaires, Lorena de Giulio, l'épouse du joueur, a d'abord craint pour la vie de Dudar. L'émotion était telle que les coéquipiers de l'Argentin ont perdu le fil du match en 2e mi-temps, encaissant l'égalisation bâloise. "Nous avons été choqués, nous n'avons plus disputé les duels après l'accident", a confié le joueur bernois Christoph Spycher.

Les Bâlois aussi ont été ébranlés. "C'était épouvantable, je n'avais jamais vécu une chose pareille", a dit le Bâlois Marco Streller. "A la mi-temps, il régnait un silence de mort dans nos vestiaires".

si/seb

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