Constantin actionne le couperet. Bye bye Challandes

Christian Constantin a une fois de plus tranché dans le vif. Le président du FC Sion a renvoyé Bernard Challandes et a confié la barre de l'équipe valaisanne au Français Laurent Roussey. Battu dimanche à Bâle (1-0) alors qu'il était mis sous pression par son président, Bernard Challandes ne terminera donc pas la saison à Tourbillon.

No comment de Bernard Challandes

Nommé l'été dernier, le Neuchâtelois paie les résultats de son équipe, dont le rendement est jugé insuffisant par Christian Constantin (5 défaites sur les 8 derniers matches de Super League), lequel n'apprécie pas non plus "la résignation" qu'affiche actuellement la formation sédunoise. Contacté par tsrsport.ch, Bernard Challandes n'a pas souhaité s'exprimer.

On prend le même et on recommence

Laurent Roussey (49 ans) avait déjà dirigé le FC Sion lors de la saison 2001/02, sous le présidence toutefois du Camerounais Gilbert Kadji.

Le Français, qui avait succédé avant la reprise à son compatriote Henri Stambouli, avait quitté la Suisse au terme de l'exercice pour devenir l'assistant de Claude Puel à Lille.

Il a ensuite entraîné St-Etienne en 2007/08 avant d'être remplacé en novembre 2008 par Alain Perrin. Roussey a signé un contrat jusqu'au terme de la saison.

Coupe et top4

La mission de l'ancien avant-centre international français (2 sélections), champion avec St-Etienne en 1981, est claire permettre au club de remporter une 12e Coupe de Suisse et essayer de terminer dans le top 4 de Super League. Les Valaisans défieront en quart de finale Grasshopper, mercredi prochain au Letzigrund, soit quatre jours après le premier match de Roussey, à domicile contre... Grasshopper.

Le jackpot pour Roussey

Laurent Roussey, nommé nouvel entraîneur du FC Sion, ne débarque pas en Valais les mains vides. Le Français vient en effet d'obtenir de la justice française 1,6 mio d'euros d'indemnités de licenciement dans le litige qui l'oppose à son ancien club, l'AS St-Etienne.

Roussey, qui avait obtenu des Prud'hommes 1,2 mio d'euros, avait fait appel et a obtenu gain de cause la semaine dernière auprès de la Cour d'appel de Lyon, qui a porté la somme à 1,6 mio. St-Etienne a décidé de se pourvoir en cassation mais, ne bénéficiant pas d'un effet suspensif, a tout de même versé la somme à son ancien entraîneur. Le litige, qui remonte au licenciement de Roussey en 2008, n'est donc encore terminé.

si/bao