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Sion retire son appel auprès du Tribunal arbitral du sport

Christian Constantin souhaite avoir les mêmes succès dans les tribunaux que sur les terrains. [Jean-Christophe Bott]
Christian Constantin souhaite avoir les mêmes succès dans les tribunaux que sur les terrains. - [Jean-Christophe Bott]
Ayant obtenu, après décision du Tribunal civil de Martigny, la qualification par écrit de la Swiss Football League de ses six recrues, le FC Sion joue la pression et retire son appel pendant auprès du Tribunal arbitral du Sport. Le club valaisan feint d'ignorer que la SFL a déposé un recours à la décision au civil...

Le FC Sion a décidé de retirer son appel devant le Tribunal arbitral du sport dans le litige qui l'oppose à la Swiss Football League. La SFL a en effet envoyé samedi au club la confirmation qu'il peut aligner ses six recrues estivales, conformément à la décision notifiée par le Tribunal de Martigny d'accorder des mesures provisionnelles aux joueurs.

si/hdel

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La FIFA dénonce un chaos

Directeur des services juridiques de la FIFA, Marco Villiger estime que Christian Constantin est "irresponsable" de s'acharner dans le conflit qui l'oppose à la Swiss Football League et aux instances du football mondial. Selon lui, "le dommage pour le football suisse et l'autonomie du sport est énorme".

"Normalement, la FIFA évite de communiquer sur des dossiers en cours. Toutefois, nous devons procéder un peu différemment dans cette affaire, car la partie opposée mène une campage médiatique très agressive", explique M. Villiger sur le site internet de la FIFA.

A propos des recours du FC Sion devant la justice civile, M. Villiger s'exclame: "C'est le chaos ! Lorsque le résultat ne leur convient pas, ils déplacent le problème devant une autre juridiction. Si tout le monde consultait les tribunaux locaux, aucune compétition internationale ne pourrait avoir lieu", estime-t-il.

"Si une association membre n'applique pas une décision, nous sommes en mesure de la sanctionner. Nous pouvons la suspendre, l'exclure des compétitions, etc", menace M. Villiger. "Si les décisions ne sont plus respectées, c'est tout le système qui est menacé", conclut-il.