"Le Comité d'Urgence de la FIFA a décidé le 5 janvier de considérer que l'Association suisse de football avait, par le biais de sa décision du 30 décembre 2011, satisfait aux exigences fixées par le Comité exécutif de la FIFA lors de sa séance du 16 décembre 2011 et qu'elle ne sera donc pas suspendue", déclare la FIFA dans un communiqué, laquelle demande toutefois à Muri "de la tenir informer des développements à venir dans le cadre de ce dossier".
Vers une qualification des recrues?
Dans une prise de position sommaire, le responsable juridique de l'ASF Robert Breiter confie le soulagement de la Fédération, sans vouloir ajouter des commentaires. Selon lui et selon sa
compréhension des propos de la FIFA, rien ne s'oppose à ce que les recrues estivales au coeur du problème ne soient qualifiées pour le deuxième tour qui débute le 4 février, bien que cela concerne avant tout la Commission de qualification de la SFL.
La FIFA, exaspérée par l'impunité dont semblait jouir le FC Sion dans cette affaire, avait mis une énorme pression sur la Fédération suisse. Elle l'avait menacée de suspension, ce qui aurait mis hors-jeu l'équipe nationale, les clubs (notamment Bâle qui se serait vu privé de huitième de finale de la Ligue des champions contre Bayern Munich) et les arbitres helvétiques si aucune mesure n'était prise à l'encontre du club valaisan.
Le combat continue
Une menace qui a eu pour conséquence cette très lourde sanction faisant de Sion, luttant alors pour les premières places du championnat, un candidat à la relégation. Une analyse pas totalement partagée par Robert Breiter. "Si le FC Sion fait plus ou moins le même nombre de points que sur le premier tour, il peut terminer la saison avec un total de 25 ou 30. Or, l'an dernier, Bellinzone avait accroché une place en barrage avec 25 points."
A Sion, on n'entend toujours pas accepter ces 36 points de pénalité, soit 24 de plus que le maximum prévu par les statuts de l'ASF. Le club n'a pas encore fait appel de cette décision. Il réfléchit encore à la voie à suivre et hésite entre recours au Tribunal arbitral du sport, justice civile voire les deux.
si/lper
Schifferle s'est justifié
Sion a par ailleurs annoncé avoir reçu de Heinrich Schifferle les justifications qu'il avait exigées après les propos du président de la SFL dans la presse dominicale. Selon le club, M. Schifferle assure n'avoir jamais prétendu que le FC Sion avait violé les règles du football et s'en défend "avec la plus grande fermeté". En Valais, on se demande alors sur quelle base on a été sanctionné, lit-on sur le site officiel du club.