Me Bastien Geiger, l'avocat de l'ancien entraîneur de Servette Joao Alves, a saisi le Tribunal des Prud'hommes et engagé des poursuites contre le club, annonce la "Tribune de Genève". Il réclamerait une somme avoisinant un million de francs.
Licencié il y a deux mois par Servette de même que son fils et entraîneur assistant Carlos, Joao Alves n'a pas pu trouver un arrangement à l'amiable avec le président servettien Majid Pishyar.
Son contrat "d'une durée déterminée arrivait à terme le 30 juin 2013", précise Me Geiger. Les seuls clauses de résiliation possibles étaient pour "justes motifs" ou en cas de relégation en juin 2012. L'entraîneur a été pris de court par son limogeage.
"M. Joao Alves a laissé deux mois au président Pishyar pour motiver la décision et pour émettre une proposition de règlement", déclare Me Geiger, cité par la "Tribune de Genève". En vain.
Alves ouvert au dialogue
"Aujourd'hui, nous devons saisir toutes les instances compétentes." Le montant réclamé porte sur les salaires de Joao et Carlos Alves et les primes. Le technicien portugais se dit cependant "toujours ouvert à une discussion".
Interrogé par le journal, Majid Pishyar n'apporte pas de commentaire. "Nos avocats répondront à ces questions en temps voulu", dit-il. Le président reconnaît par ailleurs que 13 employés de l'académie du club n'avaient pas encore reçu mardi leur salaire de décembre.
"Parce que j'ai quelques jours de retard, j'ai commis un crime de lèse-majesté", répond-il à ceux qui le critiquent. "J'avais dit que si personne ne venait soutenir le club, nous allions connaître ce genre de difficultés."
M. Pishyar, qui dit avoir injecté des dizaines de millions de francs dans le club, se plaint d'un manque de reconnaissance sur la place genevoise. Mais il précise qu'il "ne laissera jamais tomber Servette, que le club soit tout en haut de Super League ou tout en bas de Challenge League".
si/adav