Il y a deux semaines, on aurait pu penser que le Servette FC serait satisfait de s'être vu attribuer sa licence, obtenue en deuxième instance après un long suspense. Mais le club grenat n'est pas satisfait du régime auquel la Swiss Football League le soumet. Le président du club, Hugh Quennec, a dû présenter un budget. Reste qu'à Genève, un budget doit s'accompagner de la preuve que les capacités financières sont présentes en cas de dépassement.
Des formulations trop contraignantes
Du côté de Servette, le directeur Philippe Kneubühler renvoie au président Hugh Quennec, qui est injoignable. Par contre, Kneubühler a tout de même dit à la RTS que "ce n'est pas le fond, mais la forme que le club attaque". Les dirigeants genevois craignent que certaines formulations soient trop contraignantes, notamment lors des transferts. Or, la saison commence dans un mois et le club genevois a besoin de renforts.
Une action qui fera réagir les autres clubs
La Swiss Football League, évidemment, va défendre sa position. Au-delà des considérants qui poussent le Servette FC à aller au TAS, cette action en justice va certainement faire réagir les autres clubs. Certains d'entre eux ont estimé que sa licence aurait dû lui être refusée et que le club genevois avait été trop protégé. Voir le Servette FC refuser maintenant un contrôle trop contraignant ne fera qu'attiser cette colère...
Bernardin Alleman/am