Battu 1-0 par le FC Zurich, le leader de la Super League s'est incliné sur une décision d'arbitrage très discutable. M. Wermelinger a, en effet, dicté la sanction suprême à la 33e minute pour une intervention d'Aislan sur Gavranovic qui semblait correcte.
Le succès du FCZ n'a toutefois rien d'un hold-up. Le FC Sion est apparu bien frileux dans une rencontre qui aurait pu lui permettre de faire le break en tête du classement. Il a fallu, en effet, attendre la 79e minute pour que se dessine sa première occasion du match avec une frappe de Serey Die renvoyée par le gardien Da Costa vers Léo qui ne pouvait toutefois pas cadrer sa tête. Avec notamment trois chances en or pour Buff, Zurich avait les moyens de s'imposer plus largement.
Servette au fond du bac
Servette bascule officiellement dans la crise ! Battus 2-0 par Lucerne à La Praille, les Genevois se retrouvent dans une situation vraiment critique au soir de cette septième journée. Même si Joao Alves pourra plaider les circonstances atténuantes avec une erreur d'arbitrage annulant une réussite de Kusunga à la 15e qui était valable alors que le score était encore de 0-0, le constat qui se dessine est implacable: son équipe est bien actuellement la plus faible de la Super League.
A Lucerne, le choc psychologique recherché avec l'intronisation de Ryszard Komornicki a joué. Trois jours après leur succès en Europa League contre les Belges de Genk, les Lucernois ont cueilli tranquillement leur première victoire de la saison en championnat. Ils ont forcé la décision sur des réussites de Stahel (37e) et Gygax (65e).
Les Genevois sont désormais à trois points de Lausanne qui n'est pas revenu de Berne les mains vides. Les Vaudois ont joué un mauvais tour à leur ancien entraîneur Martin Rueda en obtenant le 0-0 devant les Young Boys. L'homme du match fut sans aucun doute Mathieu Debonnaire. Le remplaçant d'Anthony Favre a multiplié les prouesses dans la cage vaudoise. La question se pose désormais: mérite-t-il de conserver sa place samedi à l'occasion de la venue des Grasshoppers ? Laurent Roussey se retrouve désormais confronté à un choix qu'il n'imaginait sans doute pas devoir arrêter.
si/fayet